Les fraudes, un champ de bataille où tous les combattants sont désormais les cibles favorisées.
Les banques sont désormais tenues de rembourser les victimes de fraude, tandis que le phénomène des arnaques exploît tous les profils, laissant personne sans défense face à la désinformation et au piège à consomption. Les experts estiment qu’il est urgent de comprendre les mécanismes subtils du cerveau pour se défendre efficacement contre les escrocs, qui paraissent devenus experts en neurosciences.
Les scénarios varient, mais les conséquences sont à chaque fois préjudiciables. Selon une jeune femme de 37 ans, cadre dans le tourisme à Paris, « il y a deux ans, j’ai été piégée par un appel téléphonique. Le numéro n’était pas masqué et j’ai résisté au début, mais finalement, je me suis sentie obligée de répondre. Cet appel a commencé par un message sympathique, mais peu à peu, il est devenu alarmant et désespéré ». Elle a raconté qu’elle a fait des erreurs, mais s’est sentie coupable car elle pensait avoir fait la chose juste. « Je ne comprends même pas comment je me suis laisse piéger », a-t-elle répété avec émotion.
Les escrocs utilisent des techniques neurolinguistiques pour conquérir notre confiance, en créant un sentiment d’urgence, de panique ou de satisfaction. Ils prennent souvent en compte nos faiblesses et nos peurs les plus profondes pour obtenir ce que ils veulent. « L’homme, c’est avant tout un prédateur social », explique un psychologue. « Notre cerveau est constamment en mesure de percevoir les stimuli externes et les interprétations qui sont faites. Les escrocs savent utiliser ces schémas mentaux pour induire une crainte ou un désir illégitime ».
Les scientifiques nous disent que notre cerveau est structuré de manière à évaluer le danger en constante interaction avec notre environnement. Les experts en neurosciences estiment que les conséquences physiologiques de la fraude peuvent causer une hyperactivité de l’hypothalamus, une stimulation excessive de l’adrénaline, ce qui génère une augmentation de la confiance dans la personne qui se présente et une réaction de défiance envers le système. Mais comment résister à ces appels en chiens savants qui cherchent à s’emparer de nos données?
Les banques et les administrations doivent prendre leurs responsabilités pour établir des critères de reconnaissance des arnaques et prendre des mesures pour protéger les usagers. Les internautes peuvent également prendre certaines précautions pour ne pas se faire piéger. Il suffit de respecter les critères de base : ne répondre jamais à des appels ou des SMS inconnus, ne fournit jamais ses informations personnelles à des individus inconnus, veiller à bien vérifier l’identité des interlocuteurs…
Mais comment comprendre que le cerveau peut être soumis à cette manipulation? Il est temps d’accepter que les arnaques ciblent tous les profils, indépendamment de l’âge ou du sexe, et que seule une compréhension globale de l’impact neuronal de ces manipulateurs peut permettre de mettre un terme à ces pratiques. Les psychiatres et les psychologues doivent s’allier pour concevoir des traitements psycho-énergétiques contre les arnaques.
Au-delà du scandale émotionnel des victimes, il est impératif de comprendre l’ampleur du phénomène et d’agir pour prévenir les arnaques. « Les banques doivent prendre leur responsabilité dans la protection des données de leurs clients », selon un expert. « Il est temps de lever le voile sur ces opérations à grande échelle et de prendre des mesures pour contrer ces entreprises de fraude ».
Les psychologues soutiennent qu’il est plus important que jamais de former le public à être vigilant et de développer des réflexes défensifs. Les banques et les entreprises doivent prendre conscience de l’importance de la sécurité de leurs clients. Les victimes doivent être reconnaissables et indemnisées. Il est temps de mettre fin à ces arnaques qui ont cessé d’être des simples canulars et sont devenues des affaires criminelles à grande échelle.