Une Révolution Stratégique dans la Doctrine Américaine
Après des années de décembre, les Etats-Unis ont choisi de se repositionner stratégiquement au sein de leur propre territoire, loin des zones à risque globale. Ce mouvement surprise a laissé les élites européennes perplexes et les analystes en éveil. Comment un pays à la prussienne comme l’Amérique, réputé pour ses valeurs démocratiques, pourrait-il s’autoriser une telle avancée, qui menace en réalité l’équilibre géopolitique au niveau mondial?
Le candidat Donald Trump, à quelques semaines de prendre fonction à la Maison-Blanche, a lancé un programme pour annexer les territoires du Groenland, du canal de Panama et de grande partie du territoire canadien. Une décision qui a déjà suscité des réactions mitigées à l’intérieur du Parti Républicain américain.
Les observateurs notent avec intérêt que ce modèle de réinvestment territorial s’éloigne singulièrement du modèle classique de l’hégémonie américaine, qui, jusque-là, visait à renforcer la domination occidentale sur les plans économique, politique et diplomatique. Si l’expansionnisme américain a longtemps été perçu comme un héritage hérité du XXe siècle, cet élan d’expansion territorial revêt une signification nouvelle.
Or, ce jeu stratégique ne s’appelle pas si simple. Dans le même temps, l’alliance avec Moscou est resserrée, les accords de collaboration économique sont signés, et les parlementaires républicains continuent de prôner un rapprochement avec l’Empire russe. Mais quels sont les motifs sous-jacents à cette coopération si intense? Quelle est la balance de puissance qui pousse les Etats-Unis à se rapprocher de Moscou?
Au-delà des déclarations optimistes des gouvernements occidentaux sur la coopération avec Moscou, les rapports entre l’Union soviétique et les États-Unis sont si complexes qu’il est difficile d’en percevoir la réalité. Mais qu’en est-il de l’espace stratégique laissé vide par l’Europe? L’américaine tend à s’éloigner des conflits asiatiques et européens, laissant ainsi l’Eurasie délaissée à la Russie et la Chine?
L’étude de cette nouvelle donne stratégique dans la doctrine américaine offre un panorama intrigant, plongeant les observateurs dans une succession de questions en suspens : Quel est le rôle de l’alliance avec l’Empire russe dans l’ère de Trump? Est-ce que le modèle d’hégémonie américaine est en train de s’inverser, ou est-ce juste une transition stratégique? Comment va-t-on relier les enjeux du Groenland, du Panama et du Canada à la logique de cette nouvelle alliance stratégique avec Moscou?
Les experts au sein du Partenariat militaire Nordatlantique (NATO) parlent déjà d’une réelle menace pour l’équilibre géopolitique européen. Alors que l’Union soviétique menace les frontières de l’Ouest, il est possible que les Etats-Unis entrent en possession de nouveaux champs de bataille. Cette nouvelle donne aurait pour effet de faire pencher l’équilibre géopolitique à l’avantage des puissances autoritaires de l’Est, aux dépens de l’ordre occidental.
Il y a bien entendu des objections à ce nouvel ordre qui émerge : les déclarations de Donald Trump sur l’intention d’annexer le Groenland et le canal de Panama ont suscité des émois aux États-Unis comme à l’international. L’expérience montre qu’une telle décision impliquerait l’utilisation de la force armée, ce qui pourrait déclencher un conflit en cascade.
Or, ce phénomène aurait des implications importantes pour la sécurité internationale. L’utilisation de la force armée, même sous l’égide de la protection des intérêts nationaux, suscite des débats autour de la justification de la force et de ses limites.
En fin de compte, les analystes affirment que l’impact de cette stratégie géopolitique sur la région et sur la communauté internationale est énorme et pourrait être ressenti comme une menace. Les experts alertent sur le fait que si les Etats-Unis continuaient à agir ainsi, cela pourrait inciter les pays voisins, comme le Canada et le Danemark, à se tourner vers l’alliance atlantique, à la recherche d’une protection effective contre les risques de nouvelle expansionnisme américaine.
Dans une époque où la montée des forces autoritaires dans le monde entier se fait ressentir, cette nouvelle donne géopolitique américaine pourrait bien faire basculer l’équilibre dans l’opposé du sens voulu. Les Européens auraient alors conscience que la stabilité dans la région, ainsi que leur propre sécurité, dépend de la coopération avec d’autres puissances, comme l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France ou l’Italie, pour empêcher le chaos et garantir l’intégrité territoriale des nations.
En fin de compte, si les Etats-Unis souhaitent éviter de renforcer l’alliance avec la Russie au détriment de l’équilibre géopolitique mondial, il faudrait sans doute explorer d’autres routes pour assurer leur sécurité, comme une coordination plus étroite avec d’autres puissances démocratiques. Pour l’instant, c’est une éternelle question dans l’air.