Un scandale de détournement de matériel médical éclate à l’hôpital universitaire de Béni Messous, où un ancien coordinateur de service hospitalier et quatre de ses collègues sont impliqués dans une affaire de vol et de destruction de biens publics.
Le 17 octobre dernier, la responsable du service de restauration dentaire de l’hôpital découvre par hasard des cachettes suspectes dans les plafonds des salles du service. Elle est accompagnée d’une étudiante, qui les accompagne pendant qu’ils découvrent plusieurs boîtes de matériel pharmaceutique et d’équipements utilisés pour les soins dentaires. Alertée par la police, qui s’est rendue sur place pour mener une enquête, les investigations révèlent l’ampleur du système. Des quantités importantes de matériel médical soigneusement dissimulées dans les plafonds ont été saisies.
Parmi les objets saisis figurent 48 sacs de plâtre dentaire, 346 couteaux à plâtre de différentes tailles, 66 flacons d’alcool, 20 boîtes de pansements stériles, 21 champs chirurgicaux stériles, 147 combinaisons médicales, 230 boîtes de gants stériles, ainsi que des produits de fixation et de comblement dentaire. Le principal accusé dans cette affaire est un ancien coordinateur du service de restauration dentaire, qui, bien que retraité, a continué à exercer une influence au sein du service.
L’enquête a révélé qu’il se faisait aider par quatre autres employés, dont des agents de bureau et de services généraux. Selon les informations, l’individu répondant aux initiales D.J. a détruit une quantité importante de produits pharmaceutiques périmés sans suivre les procédures légales. De plus, il est accusé d’avoir sorti du matériel médical du service pour le transférer vers une destination inconnue.
Les cinq prévenus sont poursuivis pour détournement de fonds publics et abus de fonction, des infractions prévues par la loi relative à la prévention et à la lutte contre la corruption. Si les charges sont retenues, ils risquent des peines sévères, d’autant que l’affaire implique des biens publics destinés aux soins des patients.
Selon les experts, ce type de scandale peut avoir des conséquences graves sur la santé des patients et la confiance du public dans les institutions hospitalières. « Cela montre que la corruption est encore très présente dans notre système de santé », a déclaré Dr. Ahmed, un expert en santé publique. « Il est essentiel que les autorités prennent des mesures pour lutter contre la corruption et protéger les biens publics ».
Les autorités ont déjà déclaré que l’ancien coordinateur du service hospitalier et ses quatre complices seront jugés pour leurs actes. La cour des délais de Bir Mourad Raïs aura à examiner le dossier de l’ancien coordinateur du service hospitalier le 22 janvier 2025.
Dans ce contexte, il est important de souligner l’importance de la transparence et de la responsabilité dans les institutions hospitalières. Les patients ont le droit de s’attendre à un traitement de qualité et à des soins sécurisés, et il est essentiel que les autorités prennent des mesures pour lutter contre la corruption et protéger les biens publics.
Il est également important de noter que ce scandale est une occasion pour les autorités de réformer le système de santé et de renforcer la surveillance des biens publics. Il est essentiel que les patients aient confiance dans les institutions hospitalières et que les médecins et les infirmières puissent travailler dans un environnement sûr et propice.
En résumé, le scandale de détournement de matériel médical à l’hôpital universitaire de Béni Messous est un exemple flagrant de la corruption dans les institutions hospitalières. Les autorités doivent prendre des mesures pour lutter contre la corruption et protéger les biens publics, et il est essentiel que les patients aient confiance dans les institutions hospitalières.