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La Fête de la femme kabyle, un événement inoubliable au Zénith de Paris
Dimanche dernier, le Zénith de Paris a été ébréché par la splendeur de la culture kabyle, au cours d’un concert exceptionnel organisé pour célébrer Yennayer 2975. Dans une ambiance empreinte d’émotion et de reconnaissance, les artistes féminines kabyles ont honoré la femme kabyle, une figure centrale dans la préservation des traditions.
La soirée a débuté par un hommage poignant à Cherif Kheddam, une figure emblématique de la chanson kabyle. Sa chanson "Tulawin", dédiée aux femmes, a ouvert le spectacle sous le signe de la tradition et de la reconnaissance. Cet instant a plongé l’audience dans un esprit de célébration et d’hommage qui a marqué toute la soirée.
La première partie de la soirée a été dédiée à la nouvelle génération d’artistes kabyles féminins, qui ont démontré avec éclat que la relève est assurée. Cylia Babou, la benjamine de la troupe, a captivé le public par sa voix et sa douceur. Lycia Nabeth, vêtue d’une tenue traditionnelle, a séduit le public par son dynamisme et sa maîtrise scénique. Chaque note, chaque mot portait l’empreinte de son amour pour la culture kabyle.
Célia Ould Mohand a apporté une touche de sensibilité avec sa chanson sentimentale "Targit". Son style moderne, empreint d’une profondeur émotionnelle remarquable, a touché le cœur du public. Mila, interprète des chansons célèbres de JSK, Wissen et Dachu, a enflammé la salle avec son enthousiasme débordant et sa connexion naturelle avec l’audience. Noria, la dernière de la première partie, a marqué les esprits avec ses interprétations passionnées.
La deuxième partie de la soirée a été dédiée à la grande Malika Domrane, une légende vivante de la chanson kabyle. Dès son entrée sur scène, le public lui a réservé une ovation à la hauteur de son statut. Avec une élégance et une prestance unique, elle a interprété ses chansons les plus emblématiques, rendant hommage à toutes les femmes kabyles.
La soirée s’est conclue par un medley collectif en hommage aux grandes figures féminines de la chanson kabyle. Tous les artistes se sont réunis sur scène pour interpréter ces morceaux intemporels, dans une harmonie parfaite. Ce final grandiose, mêlant tradition et modernité, offre un moment de communion émouvant entre les chanteuses et leur public.
Ce concert, qui restera gravé dans les mémoires, a été rendu possible grâce à l’implication et au professionnalisme des organisateurs, Alliche Event et Harissa Music. Leur sens du détail et leur engagement pour promouvoir la culture kabyle ont permis de créer un événement à la hauteur des attentes.
En somme, ce concert de Yennayer 2975 au Zénith de Paris a été bien plus qu’une simple célébration musicale. C’était un hommage vibrant à la femme kabyle, un rappel de son rôle central dans la préservation des traditions, et une démonstration éclatante de la richesse de la culture kabyle. Un événement qui, sans nul doute, marquera l’histoire.
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