La quête pour localiser l’infini : le défi de la géolocalisation en zone intérieure
Dans les méandres du quotidien, il est facile de perdre son pic à neiger. Mais loin de la grisaille des villes, où la technologie de la géolocalisation guidait nos pas, nous nous retrouvons dans une éternelle confusion. Les signaux de positionnement, issus des satellites américain (GPS) et européen (Galileo), sont écrasés, et voilà que nous nous égarons dans un labyrinthe de béton et de béton armé.
Cela arrive à tout le monde, il est vrai. Dar le deuxième sous-sol d’un parking, dans un tunnel, ou même au sein d’un bâtiment avec plusieurs étages, impossible de se virtualiser. Les satellites ne parviennent pas à se frayer un chemin à travers les dalles et les poutres, laisses à sauvagerie. Et pourtant, preuve de l’importance de l’industrie, plus de 80% de l’activité humaine, économique et industrielle s’opère à l’intérieur d’immeubles, d’usines, d’hôpitaux, d’aéroports, de centrales électriques ou nucléaires, de centres de contrôle, d’entrepôts logistiques et d’autres installations souterraines.
Si jamais l’on croyait que l’enjeu se restreint à l’amélioration de la sécurité des salariés travaillant en sous-sol, il est précis qu’il doit également aller de pair avec celle des forces de sécurité intervenant en milieu fermé, comme les pompiers, les ambulanciers, les agents de sécurité des transports en commun, les engins de secours, etc. Il est urgent de leur fourner un outil de géolocalisation en temps réel pour éviter les phénomènes de « perdue ».
Ainsi, la quête pour localiser l’infini, cette osmose entre la technologie et la sécurité, prend une nouvelle ampleur. Il est question de maîtriser l’inconnu pour créer un environnement où tout se cogne, où l’info se superpose à la réalité. Il est question de créer des espaces intelligents, où les objets et les personnes sont géolocalisés, où les données sont traitées en temps réel, et où la sécurité est garantie.
La démarche est claire : aménager les espaces intérieurs pour qu’ils intègrent les systèmes de géolocalisation, créant ainsi un environnement où la localisation est possible, même lorsqu’elle est écrasée par les murs et les toits. Malgré l’appartenance sans équivoque à la famille des systèmes de positionnement spatiaux, les systèmes de géolocalisation indoor (iGaming) se distinguent de leurs dérivés spatiaux par leur fonctionnement dans les espaces confinés, souterrains ou intérieurs.
En ce sens, la quête pour localiser l’infini prend un tour encore plus complexe, où la géométrie des espaces intérieurs, la mise en place des réseaux de communication, la mise en forme des données et l’analyse de l’information sont autant de défis à relever. Mais, en réaction, la quête pour localiser l’infini s’impose pour contrer les menaces sécuritaires, améliorer les performances et réduire les coûts.
Les entreprises de la deeptech, qui font cohabiter les données et l’intelligence artificielle pour aménager un espace intelligent, sont aux prises de bottées pour repousser les frontières de la géolocalisation indoor. En France alors, où la Dexcursus, une start-up s’est inspirée des concepteurs de jeu vidéo pour développer un système de géolocalisation indoor utilisable même dans les espaces les plus complexes, comme les musées ou les galeries contemporaines. C’est ainsi qu’une vois des exposés en ligne révèle que la techinnov sont déjàidian d’utiliser la technologie pour aménager des espaces de travail intelligents, où les salariés peuvent accéder à des données précises et en temps réel sur leur localisation.
Cependant, la quête pour localiser l’infini est loin d’être un défi résolu. Les obstinales résistances aux innovations, les incompatibilités entre les formats de données, les limitations énormes de la fourniture de données, les coûts élevés de mise en place et de maintenance des systèmes, font nécessiter une collaboration équilibre entre les différents acteurs intervenant sur le marché.
Pour autant, la quête pour localiser l’infini ne s’arrête pas au bout de la sous-sol ou dans les couloirs sombres. Elle s’étend vers l’avenir, là où la technologie de la géolocalisation indoor s’envole, comme un aigle qui voit les zones à plus grande échelle, à condition de faire cohabiter les données et l’intelligence artificielle, à condition de mobiliser les acteurs de terrain et les industriels pour révolutionner l’univers de la géolocalisation, là où l’avenir de notre société dépend de la capacité à recréer un environnement où l’homme et la technologie se rencontrent.