Titre : L’enquête inédite de l’exécutif – La méthode radicale de travail du premier ministre plonge les syndicats dans l’inconnue
Depuis quelques jours, le pays s’est éveillé sous le soleil des inquiétudes. L’exécutif a semé le flou quant à ses intentions réelles sur la réforme des retraites. Lundi, dans le sillage de la déclaration de politique générale du premier ministre, la vague de perplexité s’est étendue jusqu’à toucher les rangs syndicaux. Comment ce calvaire du calendrier? Comment ces saisons de silence radio?
Sophie Binet, numéro un de la Confédération Générale du Travail (CGT), a laissé échapper son scepticisme dans une entrevue sur RTL : « Je viens d’apprendre que cette réunion n’aurait pas lieu vendredi et nous n’avons pas de nouvelles dates. » La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre, confirmant les réflexions des ministres Catherine Vautrin et Astrid Panosyan-Bouvet à la radio.
Mais, quelques heures plus tard, l’environnement semblait complètement tourner. La direction du gouvernement a ressorti des coulisses pour rectifier le tir : « La réunion aura bien lieu vendredi à 11 heures et sera présidée par le premier ministre, » a-t-elle annoncé. Cependant, ces changements fréquents laissent place à de sérieuses inquiétudes au sein des organisations syndicales.
L’événement prend des contours plus inédits que prévu. Il semblerait que la méthode de travail de l’exécutif laisse perplexe. François Bayrou, qui s’était proposé comme médiateur dans la crise des retraites, a jugé nécessaire de réitérer son intention de « faire évoluer » les règles de négociation. Mais jusqu’où aller?
Dans les jours à venir, il faudra voir si l’enquête s’arrêtera à l’étape du doute et si l’exécutif trouvera les moyens de s’approcher de l’unité avec les organisations syndicales. Une voie sans obstacle ne sera-t-elle pas tracée? Le mystère des intentions de l’exécutif s’épaissit et la réconciliation ne semblera pas dans l’immédiat.
Cependant, malgré ces bouleversements, la discussion n’est pas encore close. Les syndicats et les travailleurs se mobilisent, demandant une réflexion plus sérieuse sur le futur de leurs retraites. Dans les couloirs de la préfecture, les élus du pays écoutent les cris des manifestants. Le dialogue peut encore être entretenu. Mais le calendrier de ces entretiens demeure, pour le moment, très incertain.
Il est important de rappeler que la créativité ne doit pas primer sur la concertation. Le dialogue, voilà qui est la clef pour ouvrir les portes du consensus. Il ne s’agit pas de trouver un accord facile, mais d’établir une relation constructive avec les syndicats.
Le flou qui règne sur la situation des retraites n’est pas anecdotique. Il met en question l’intégrité de la méthode de travail du gouvernement et suscite inquiétude chez les actifs et les retraités. Le jeu de la préférence peut ne pas être suffisant pour attirer l’attention de tous.
Le jour de vendredi dernier, une délégation permanente avait été promise pour discuter de la réforme des retraites. Le premier ministre l’avait promise pour mardi, avant de l’annuler deux jours plus tard. Puis, dans une dernière manœuvre, l’exécutif a renoncé à tout changement, laissant le spectre du vide béant.
L’équipe de décision est divisée et ne semble pas savoir où elle veut aller. Cependant, les travailleurs attendent de savoir comment le gouvernement répondra à leurs besoins et aux attentes de la nation. La vérité demeure cachée dans l’ombre.
Le journal peut révéler les intentions cachées du premier ministre et du gouvernement.