Titre : « L’addiction à la cigarette électronique : comment s’en libérer »
L’émergence de la cigarette électronique, également connue sous le nom de vapotage, a été considérée comme un phénomène révolutionnaire pour les fumeurs àCourt. Après une décennie de croissance exponentielle, la France compte désormais 2,5 millions de vapoteurs quotidiens, soit environ 5% de la population entre 18 et 75 ans. Paradoxalement, voici que les adeptes de cette nouvelle mode ont développé une nouvelle addiction, celle à la nicotine et à la gestuelle associée au tabagisme.
Les especiallstds alertent : la cigarette électronique ne devrait pas devenir un substitut permanent au tabac. « Il existait une croyance selon laquelle la cigarette électronique était une solution miracle pour se vider de la cendre, mais il s’est avéré trop souvent que cela n’est pas vrai », explique Stéphanie Raval, addictionologue à l’hôpital de Bicêtre. Selon elle, la cigarette électronique peut même renforcer l’addiction à la nicotine, car il est facile de se laisser prendre dans le cercle vicieux de l’attente de sensation de plaisir et de répétition.
Face à cette tentation, les spécialistes recommandent de prendre un virage radical : abandonner complètement la cigarette électronique. « Un double usage ne fait pas baisser la dépendance. Il faut éliminer toutes les cigarettes avant de penser à diminuer le recours à la vape », souligne Françoise Gaudel, psychologue et tabacologue. D’après elle, il est essentiel de déraciner la conduite de fumée pour réduire l’addiction.
Mais comment faire si vous vous sentez prisonnier de la cigarette électronique ? Les experts suggèrent d’instaurer un couvre-feu strict au vapotage, durant un certain temps, pour réduire les dépendances. « Il est essentiel de trouver des alternatives à la cigarette électronique, comme la méditation, la pratique de l’exercice ou la lecture », recommande David Lévy, psychologue à l’Hôpital de Piti-Salpêtrière. De plus, il n’est pas trop tôt pour demander de l’aide à un professionnel de la santé ou un centre de dépistage.
En outre, les spécialistes considèrent que la cigarette électronique est souvent comme un palliatif pour les personnes en phase de sevrage tabagique, sans intention de vraiment arrêter la cigarette. « Il est important de se souvenir que la santé publique est un enjeu collectif », affirme Isabelle Durand, responsable de la prévention tabac à l’Éducation nationale. « Il est essentiel de promouvoir des initiatives pour aider les personnes à arrêter la cigarette et à choisir des alternatives saines », ajoute-t-elle.
En conclusion,clairé les bienfaits de la cigarette électronique, il est essentiel de se souvenir que la départicipation à ce produit ne doit pas masquer la négociation décisive qui consiste à abandonner la cigarette et à opter pour des pratiques bienfonde. Pour les 2,5 millions de vapoteurs en France, il est temps de dresser le bilan et de réorienter son parcours pour renforcer la santé psychique et physique.