L’Espoir Réel de Posséder Malgré la Crise
Avec la vague de rétorsion économique qui frappe les ménages, notamment en ce qui concerne les logements, on pourrait craindre une diminution importante de la dynamique immobilière. Néanmoins, cette situation ne peut freiner la détermination des individus résolus à accéder à la propriété. À Fontainebleau, ville où la démographie jeunesse est remarquablement présente, un jeune entrepreneur de 38 ans, nommé Guillaume, a voulu partager sa propre expérience d’une quête obstinée pour devenir propriétaire.
«Mon frère et moi avons commencé à investir dans une propriété plusieurs années avant le mariage. Grâce à une épargne soignée et un credit, nous sommes parvenus à acquérir un deux-pièces dans la ville. J’ai toujours l’impression d’avoir acquis un avoir tangible, sans être prisonnier d’un propriétaire exigeant» a-t-il confié à notre enquête. «Cela vaut mieux pour moi que d’avoir continué à louer un appartement, je suis convaincu que cet investissement durera pour une vie entière et que le sentiment de sécurisation qu’il me procure n’a pas d’équivalent.»
Sans être nécessairement modestes financièrement, un certain nombre d’individus sont amenés à adapter leurs attentes et leurs exigences pour aboutir à cette aspiration. À cet égard, Loïc Vandromme, directeur général de l’entreprise Hexaom, spécialisée dans la construction, promotion et rénovation de biens immobiliers, a pointé du doigt une autre tendance observee dans les ménages. «La crise logement et politique n’entrave pas forcément les mouvements immobiliers. Par exemple, si un couple décide de divorce, ils seront prêts à acquérir un deux-pièces plus modeste, et même à effectuer des transformations ultérieurement, plutôt que de continuer à payer le loyer et de ne rien avoir à Showre de ces avoirs.
En résonance avec cela, il a été constamment souligné que la psychologie jouait un rôle prépondérant dans le choix de certaines personnes en faveur de la propriété. Sans oublier la nécessité de sécurisation financière à long terme et de capitaliser pour l’avenir. L’histoire de Guillaume en est le parfait exemple : après avoir eu le sentiment d’avoir dilapidé l’argent sans raison pour vivre en location, il est devenu déterminé à acquérir un immeuble dans lequel il puisse être propriétaire et contrôleur.
Forts de l’expérience acquise en matière immobilière et en se maintenant sur la période de durée, nombre d’acquéreurs ont dépassé les problèmes de rentabilité et sont prêts à faire preuve de ténacité pour atteindre leur objectif. Il importe de se rappeler qu’il n’est pas question pour eux de rechercher un palais, mais plutôt un pied-à-terre économique et viable qui leur procurera une sécurisation financière et un confort à long terme.
En dernière analyse, c’est la soif de la propriété, le désir de posséder et le sentiment de stabilité financière qui poursuivent un grand nombre d’individus, face aux difficultés de la situation économique actuelle. On peut ainsi résumer que pour certains, accéder à la propriété, même après avoir subi une crise financière ou une instabilité politique, revient à renforcer leur vision d’avenir et leur sécurité financière à long terme.