Le 7 octobre 2023, un jour qui semblera rester éternel dans les mémoires. Un jour qui a vu le lancement d’une nouvelle génération de violence, de souffrances et de mort dans les Territoires palestiniens et en Israël. Quinze mois plus tard, le conflit est toujoursuctuel, ni les uns ni les autres ne peuvent parler de victoire sans se sentire épuisés, épuisés par l’accumulation de déγήnants, de souffrances et de mourtes.
Les Israéliens et les Palestiniens se sont retrouvés prisonniers d’un cauchemar interminable, où la peur et l’incertitude sont devenues leur quotidien. Les rues de Gaza sont toujours envahies par les bombes et les obus, les villes ciblées, les maisons détruites, les familles éparpillées, les déplacés, les blessés, les morts. Dans les Territoires palestiniens, les villages sont réduits à la taille d’une bribe de papier, et dans leurs ruines, la désespérance se dispute l’espace avec l’appréhension. Les Israéliens, quant à eux, ne peuvent pas se fier à leur sécurité, la menace d’attaques constantes les obsédant.
Quinze mois de combats, un aura de violence et de mort qui a sans cesse été ravivé par les deux parties. L’une veut détruire, l’autre se défend, mais souvent, il n’y a plus de raison, plus de sens, plus d’espérance. Les Israéliens comme les Palestiniens se retrouvent dans l’incapacité de construire un avenir, car elles vivent encore dans le présent, envahi par le chaos et les mourants.
Et cependant, c’est justement à ce moment que l’espoir est apparue. Un appel à la trêve, la reconnaissance de la nécessité de trouver un chemin pour cesser les hostilités et ouvrir les yeux sur un avenir plus prometteur. Mais que dire de cette trêve ? Elle est-elle suffisante pour apaiser les esprits, ou bien noircira-t-elle simplement la page de l’histoire en attendant un prochain conflit ? La question est désormais ancienne, l’attente, épuisante.
Les centaines d’otages sont toujours aux mains du Hamas, qu’ils soient morts ou vivants, et ni les uns ni les autres ne peuvent parler de victoire sans se sentire épuisés, épuisés par l’accumulation de déγήnants, de souffrances et de mourtes. Les Israéliens ne peuvent pas en dire plus que les Palestiniens, qui ont subi la perte de leurs proches, la destruction de leur foyer, la désolation de leur espace de vie. Les uns et les autres ont souffert, souffrent, s’attendant encore de pouvoir vivre à nouveau.
Les perspectives de reconstruction, de réconciliation et d’installation sont donc loin. Le temps que les bombe ont laissé derrière elles, le temps que les obus ont exigé, prendra du temps pour laisser place à l’espoir. Mais alors que les souffrances ont laissé des cicatrices éternelles, l’espoir est-il encore possible ? Pour les Israéliens et les Palestiniens, la réponse est implicite : les souffrances ont duré trop longtemps, les morts ont été trop nombreuses, les déplacés sont trop nombreux. Il est temps d’arrêter, de réconcilier, de rétablir un avenir unifié, équitable et pacifique.
S’il faut bien attendre que les bombe ont laissé derrière elles, que les obus aient explosé, il est temps de tender une main de fraternité, en réconciliation avec l’avenir. C’est le seul moyen de redemarrer, le seul moyen de retrouver la vie, de restaurer l’humanité, de réconforter l’avenir. Et pour cela, il faut parler de victoire, non pas celle de la guerre, mais de la réconciliation, du pardon, de l’espoir. C’est le seul moyen d’oublier le passé, de construire l’avenir, d’écrire un nouveau chapitre de l’histoire, plus prometteur que les pages précédentes.