La droite anti-diplomatie et le départ de plusieurs députés de gauche du réseau social X
Les révélations sur les intentions de Elon Musk, patron du réseau social X, à prendre une partactive dans le gouvernement prochain de la Maison-Blanche ont entrainé une vague de réactions inattendues. Dans ce contexte de tensions qui augmentation, une dizaine de députés de gauche ont décidé de quitter la plateforme, estimant que son propriétaire, Elon Musk, outrepassait les limites en intervenant dans les élections étrangères et en menant campagne pour les formations politiques auxquels ils se sentent opposés.
Le débat sur la plateforme a pris une tournure nouvelle, les utilisateurs de gauche s’interrogeant sur les motivations réelles de Musk et de ses affiliations politiques. Selon Jérémie Iordanoff, vice-président écologiste de l’Assemblée nationale, la présence de Musk repose sur une défiance fondamentale envers les institutions démocratiques et la liberté de pensée. Les accusations d’ingérence étrangère dans les élections sont récurrentes, et ce, notamment en Allemagne, où Musk soutient ouvertement le parti d’extrême-droite AfD.
Les utilisateurs de gauche, choqués par ces révélations, n’ont pas mordu à l’appât de la routine et ont choisi de prendre leurs distances avec le réseau social. L’ex-candidate à la présidence Yannick Jadot a même entamé un compte de ses raisons, estimant que la plateforme outrepassait les limites éthiques et les fidélités de ses utilisateurs. Le 20 janvier, date de l’investiture de Donald Trump, plusieurs députés de gauche ont annoncé leurs départs du réseau social, les témoignant de leur motivation : la défense de la liberté de pensée et du respect de l’indépendance nationale.
Parmi ces figures de la gauche, Sandrine Rousseau, ancienne candidate aux élections législatives et membre du Nouveau Front populaire (NFP), a fait appel à ses partisans pour que Standard ce réseau social, véritable labourant déonécré.
« X est devenu une machine à désinformation », a-t-elle déclaré, ajoutant : « Si d’une part, il a pu être utile pour amplifier ma voix, j estime que son nouveau propriétaire, Elon Musk, outrepassant les limites de la neutralité de la plateforme, compromet sa crédibilité et son pouvoir de rassemblement. C’est pourquoi j’ai choisi de quitter le réseau social, symbolisant par ce geste un refus de suivre Musk et ses agendas politiques », a-t-elle ajouté.
Le réseau social X a été longtemps considéré comme un espace de libre parole, mais ses récents alignements avec la droite américaine ont apparemment inversé l’équilibre. La fronde contre Musk et son imprintage politique a pris forme, avec l’apparition du hashtag #HelloQuitteX, lancement des chercheurs français.
En fin de compte, la vision de Musk sur le rôle de X dans la politique internationale et en Europe participe à une crise de confiance au sein de la gauche, qui se demande si le réseau social reste un espace de libre parole ou bien un instrument de propagande pour dehors de la droite.