Trois jeunes femmes israéliennes libérées par le Hamas après 15 mois de captivité
Dimanche 19 janvier, Israël et le Hamas ont signé un accord de cessez-le-feu, entraînant la libération de trois jeunes femmes israéliennes, âgées de 24 à 30 ans, qui avaient été enlevées dans le sud de l’État hébreu en octobre dernier. Ce jour-là, le monde entier était sous le choc après le massacre du festival de musique Nova, qui avait fait 364 morts et 1 000 blessés.
Parmi les trois femmes libérées figure Romi Gonen, âgée de 24 ans, infirmière qui avait été enlevée le 7 octobre au cours de l’attaque qui a tué 364 personnes. Elle avait réussi à téléphoner à sa mère quelques instants avant son enlèvement, confiant qu’elle était blessée par balles et que des terroristes s’approchaient de sa chambre. Les familles des otages ont été prévenues de la libération, selon le bureau du premier ministre Benyamin Netanyahou.
En novembre dernier, Le Lesoir avait rencontré la sœur de Romi Gonen, Yarden, lors d’un rassemblement pour le retour des otages à Tel-Aviv. Elle avait témoigné du supplice de sa cadette, emmenée par les terroristes du Hamas et qui avait vécu un calvaire d’interrogatoires et de torture.
Doron Steinbrecher, infirmière vétérinaire de 30 ans, a également été libérée. Elle avait été enlevée dans le kibboutz de Kfar Aza, où 46 résidents ont été assassinés le 7 octobre. Elle avait réussi à téléphoner à sa mère quelques instants avant son enlèvement, laissant un message terrifiant. Sa mère, Simona Steinbrecher, a confié qu’elle avait suivi les développements de la situation avec l’angoisse, incapable d’aller secourir sa fille car la zone était sous le contrôle des terroristes.
La troisième femme libérée est Emily Damari, âgée de 28 ans, citoyenne israélo-britannique qui avait été enlevée au même kibboutz que Doron Steinbrecher. Elle résidait dans le "quartier des jeunes", où 11 personnes ont été tuées et sept enlevées sur les 37 résidents. Emily avait grandi dans le sud-est de Londres et était une grande supportrice du club de football de Tottenham, qui l’a régulièrement soutenue pendant les matchs en lançant des ballons jaunes et en affichant son portrait. Sa mère a déclaré qu’elle avait été blessée à la main par balles et à la jambe par des éclats d’obus, et que son chien Choocha avait été abattu.
Les trois femmes ont passé 15 mois en captivité, confrontées à la violence et à la terreur du Hamas. Leurs familles ont campagné pour leur libération, et ont pressé le gouvernement britannique et israélien de prendre des mesures pour obtenir leur retour.
La libération de ces trois jeunes femmes israéliennes est un heureux événement pour leur famille et leur communauté. Elle montre que même dans les situations les plus difficiles, il est possible de trouver un chemin pour la paix et la liberté.