Israël accueille triomphalement trois otages libérées
Dimanche 19 janvier 2025, Israël a reçu avec joie et émotion ses trois otages, Romi Gonen, Doron Steinbrecher et Emily Damari, qui ont été libérées dans le cadre de l’accord de trêve de 42 jours entre Israël et le Hamas. Les trois jeunes femmes, âgées de 24 à 30 ans, ont été rendues à leurs familles après 471 jours de captivité.
La télévision israélienne a diffusé des images émouvantes des otages, leur arrivée en Israël, ainsi que des célébrations de leur libération sur la place des Otages à Tel Aviv. La foule a applaudi avec émotion en voyant les visages des jeunes femmes captives apparaître sur un écran géant.
La libération a eu lieu à 16h30, après des retards dans les échanges, lesquels ont été attribués à des "erreurs" dans la liste des prisonniers palestiniens. Les otages ont été transportés vers la zone israélienne par des hélicoptères de l’armée de l’air, tandis que des véhicules de la Croix-Rouge se sont mis en route pour ramener les familles des otages.
Les mères des otages ont suivi la libération de leurs filles en direct, côté des militaires, en étant confrontées aux images de l’instant. "C’est comme un rêve", a déclaré Mme Gonen, mère de Romi, en larmes. "Je ne croyais plus que je les reverais jamais".
Les trois otages ont été accueillies à l’hôpital pour des soins médicaux. Selon les médias israéliens, Emily Damari, l’une des otages, a été blessée à la main lors de l’attaque du 7 octobre 2023. Elle a affiché une main bandée, sur laquelle semblent manquer deux doigts.
L’accord de trêve signé entre Israël et le Hamas prévoit la libération de 737 prisonniers palestiniens contre 33 otages israéliens kidnappés le 7 octobre 2023. Les 57 autres otages restants sont encore captifs à Gaza.
Au cours de la journée, des milliers de Palestiniens déplacés par la guerre ont repris le chemin de leur ville natale, notamment à Jabalia et Khan Younès. "C’est une nouvelle ère", a déclaré Mohammed az-Zalat, un Palestinien de 25 ans, qui a vu ses maisons détruites par les bombes. "Nous allons réparer et reprendre notre vie".
Alors que la situation dans la bande de Gaza est toujours méfiante, l’accord de trêve peut être considéré comme un pas décisif vers une paix durable. Cependant, la question de la sécurité et de la libération des otages est loin d’être résolue.