La cour de Chéraga a connu hier une véritable journée chargée en procédure de comparution immédiate pour juger quatre membres d’une même famille accusés d’avoir heurtés les forces de l’ordre et refusé de se placer sous séquestration après une décision de démolition d’une construction illégale sur le terrain public.
Trois frères, âgés de 25, 22 et 18 ans, et leur mère, âgée de 50 ans, ont été arrêtés pour avoir opposé une résistance physique et verbale à la requisition de démolir une structure de 16 mètres carrés construite sans autorisation préalable sur un terrain_owned par l’État. L’affaire a commencé lorsque les gendarmes nationaux ont été alertés sur des travaux suspects sur l’emplacement de la construction. Lors de leur arrivée sur les lieux, ils ont découvert que la famille prétendait réparer des canalisations d’égout, mais en réalité, une pièce était construite sans autorisation, malgré l’ordre formel des autorités locales de démolir immédiatement l’édifice.
Selon les faits présentés à la cour, les gendarmes avaient reçu des signalements sur des travaux suspectés d’être illégaux, et lors de leur enquête, ils ont constaté que la famille avait prétendu réparer des canalisations d’égout, mais en réalité, une pièce avait été construite sans autorisation préalable. Les forces de l’ordre ont également déclaré avoir été filmées à leur insuite par l’un des accusés et sa mère, ce qui a ajouté à l’onduaison instantanément.Cependant, les dépositions des accusés ont été contradictoires. L’accusé principal, identifié comme A.M., a affirmé avoir détruit volontairement la pièce illégale et expliqué qu’il filmait uniquement pour documenter la chute de sa mère. En revanche, les autres membres de la famille ont nié toute insulte ou agression verbale envers les agents.
Le représentant du ministère de la défense, partie civile dans cette affaire, a réclamé un dédommagement de un million de dinars pour préjudice moral et matériel. De son côté, le procureur a requis une peine de cinq ans de prison ferme accompagnée d’une amende de 500 000 dinars pour les trois frères, tout en épargnant leur mère. Dans son verdict, la cour a condamné A.M. à deux ans de prison ferme et à une amende de 200 000 dinars. Le deuxième frère et leur mère ont écopé d’un an de prison ferme, tandis que le troisième frère a été acquitté. Deux des accusés ont été placés en détention immédiate.
Ce procès met en évidence les conséquences des constructions illégales et des tensions qu’elles can engendrer entre les citoyens et les forces de l’ordre. En effet, ces affaires peuvent entraîner des violences verbales et physiques, ainsi que des menaces, ce qui soulève la question de la sécurité publique et de l’autorité de l’État. Il est essentiel que les citoyens comprennent que les travaux constructifs sur les biens publics impliquent l’obtention d’une autorisation préalable et que les forces de l’ordre agissent pour protéger les intérêts de l’État et de la population.
La décision rendue par la cour de Chéraga montre que la justice applique ses principes pour protéger l’ordre public et préserver la sécurité des citoyens. Les arguments avancés par le représentant du ministère de la défense revélate les aspects juridiques et financiers de l’affaire, tandis que la peine imposée aux accusés montre que la justice ne tolère pas les violences et les atteintes aux biens publics.