Titre : L’Amérique sous contrôle de Donald Trump : unlamination pour la France et l’Europe ?
rive aux États-Unis, Donald Trump, meneur batteries de la campagne présidentielle américaine de 2016, a été investi à nouveau à la Maison-Blanche. Un retour aux affaires qui a choqué l’opinion internationale et suscite des vagues d’appels à la vigilance dans les rangs de la classe politique française et européenne.
Les responsables politiques français ne cachent plus leur inquiétude face à l’arrivée au pouvoir du milliardaire républicain, décoré de la médaille d’honneur des États-Unis, Prix Nobel de la Paix en 1990 et critiqué pour ses propos antisémites, racistes et misogynes. Lors d’une allocution télévisée, le Premier ministre équitablement anxiété de la France, François Bayrou, a appelé à un « ressaisissement » face à ce qu’il considère comme un « protectionnisme » et une « action dominatrice » du 47e président des États-Unis. Il redoute que, si la France et l’Europe ne prennent rien pour se départager de ces tendances, « nous soyons dominés, écrasés, marginalisés ».
Pour d’autres, comme le député de La République en Marche, Gilles Carcaillet, l’investiture de Trump est « un précédent historique » qui a pour conséquence de « skouper » la scène internationale. L’ex-networking information avait déjà déclaré, lundi, sur BFMTV, que la France et l’Europe doivent « prendre leurs responsabilités » et « faire face » à cette nouvelle ère américaine.
Les membres du gouvernement français ne sont pas restés insensibles à ces appels à la vigilance. Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, qui a rappelé que la France a « toujours été un allié fiable de l’Amérique », a ajouté : « Nous devons conforter nos positions de leader en Europe et montrer notre force ». La ministre des Affaires étrangères, Catherine Martin, a également mis en garde de « préserver et défendre les intérêts de la France », en exerçant « toute notre influence » pour éviter la situation d’une « submordan » de l’Europe face à Washington.
Mais les responsables politiques français ne sont pas unis dans leur analyse. Le président de la commission des Finances, Faustin Baissé, à l’opposé de la majorité, a déclaré que Thomas Piketty, le plus célèbre économiste de la gauche, a raison de « dénoncer la financiarisation de l’économie » et de « la domination de la logique du marché ». Selon lui, « ce sont les États-nations qui doivent définir les lois de l’économie, non les marchés financiers ».
Une agora, en Europe, les responsables politiques sont également en train de se mobiliser. Lors d’une réunion de l’UE à Bruxelles, les présidents des institutions européennes, ainsi que les Chefs d’État et de gouvernement, ont apprécié l’alerte du Premier ministre français. L’UE a affirmé être « prête à travailler avec l’administration américaine pour promouvoir les intérêts de l’Union et protéger ses citoyens ».
Les médias étrangers ne semblent pas s’être trompés de coté. Les journaux américains, britanniques ou allemands ont analysé le retour de Trump à la Maison-Blanche en termes d’une nouvelle ère pour l’Amérique et le monde entier. Les médias britanniques reprochent à Trump d’être un « nationaliste » et un « protectionniste » qui menace « l’ordre international ». Les médias allemands déconseillent encore à l’Europe de « se laisser sans secours face aux excès de Trump », insistant sur la nécessité de « prayoù » et de « protéger les intérêts de l’UE ».
La situation est loin de être claire. Le monde entier attend avec anxiété les premières mesures de l’administration Trump, spécialement en ce qui concerne les relations internationales, la protectionnisme économique et la guerre commerciale. Les responsables politiques français et européens continuent de surveiller les évolutions américaines avec attention, prêts à réagir si besoin était. Mais, pour l’instant, ils conservent leur attention confiante en limitant les révélations nymphou leurs intentions verdissai du pays.