Le gouvernement américain fixe un cap à la moindre reconnaissance des transgenre
Washington – Depuis son arrivée au pouvoir, l’administration américaine a pris des mesuresdrastiques pour condamner les lois et les politiques intervenues dans le passé, qui visaient à promouvoir l’inclusion et la diversité dans les agences fédérales. Dans ce contexte, le président américain a signé récemment des décrets destinés à metttre un terme, selon lui, aux excès du wokisme au sein du gouvernement.
Les décisions prises affectent directement les transgenres, qui vont voir disparaître les protections législatives qui leur étaient précédemment accordées. Les programmes de diversité et d’inclusion dans les agences fédérales sont également au radar de la suppression.
Le décret le plus controversé appelle le gouvernement fédéral à ne plus reconnaître que deux sexes, masculin et féminin, définis à la naissance. Selon le texte, il s’agit de "proteger les femmes contre l’extrémisme idéologique du genre", en bloquant "les efforts pour éradiquer la réalité biologique du sexe". Mais cette nouvelle directive soulève de nombreuses questions : que se passe-t-il des personnes non-binarie, dont le statut sexuel ne se limite pas aux deux genres hormonalement définis ?
Les documents officiels, tels que les passeports et les visas, devront comporter désormais uniquement la mention de ces deux sexes. La préoccupation des communautés LGBTQ+ est palpitante : comment vais-je gérer mon identité de genre dans ce nouveau contexte ? Comment vais-je pouvoir prouver mon genre si je ne suis ni homme ni femme ?
Ces décisions sont particulièrement préoccupantes pour les membres de la communauté transgenre. Ils se sentent abandonnés, comme si leur existence n’avait pas de valeur dans les yeux de l’administration. La peur est partagée : comment vais-je gérer les représations de santé, les obtenir respectivement les certificats de naissance et les documents officiels ?
D’autres questions se reporteront aux employés fédéraux, indifféremment s’ils sont gagés ou non, qui vont devoir ajuster leurs pratiques professionnelles pour respecter les nouvelles directives. Comment vais-je gérer les situations de travail qui nécessitent une certaine flexibilité de genre ? Comment vais-je naviguer entre les recommandations et les exigences de la nouvelle loi ?
Les programmes de diversité et d’inclusion dans les agences fédérales sont également en ligne de mire. Les ressources destinées à ces efforts sont vouées à disparaître, plongeant dans l’incertitude la plupart des employés. Quel est le sens de poursuivre si ces efforts ne sont plus valorisés ?
Ces mesures partagent un destin commun avec les efforts du wokisme pour promouvoir l’inclusion dans les institutions. Les tenants du pouvoir doivent-ils craindre que ces efforts ne représentent une menace pour leur domination ? Comment peuvent-ils être si confidentiels sur leur identité de genre ?
Les conséquences de ces décisions ne sont pas encore tout à fait évidentes, mais une chose est certaine : la communauté LGBTQ+ est contrariée, étonnée et préoccupée. Les sacrifices faits sur l’autel de l’identité de genre sont trop élevés. C’est la démocratie qui est en jeu.
Pourquoi les décisions prennent-elles ?
Ces récents décrets sont le fruit d’une campagne électorale où le candidat a promis de mettre un terme aux "excès du wokisme". Cependant, les dirigeants de l’administration Américaine ne semblent pas comprendre la portée de leurs décisions. Le déploiement de ces nouvelles directives soulève plus de questions que de réponses. C’est étrange que, dans un pays qui papote orgueilleusement de son libre échange de pensées, les dirigeants ne parviennent pas à créer un environnement propice à l’expression de l’identité de genre.
Quels sont les défis à relever ?
Les défis qui se profilent pour les communautés LGBTQ+ sont nombreux. Les défis qui se profilent pour les employés fédéraux ne sont pas loin derrière. Comment peuvent-ils naviguer entre la complexité de la nouvelle réalité et la réalité de la vie quotidienne ? Quels sont les moyens de protéger nos identités de genre ? Comment pouvons-nous nous assurer que nous sommes reconnus, compris et valorisés dans notre diversité de genre ?
Le combat pour l’inclusion et la diversité ne fait pas partie d’un mauvais rêve. C’est un réel besoin pour une société plus équilibrée. Mais comment en faire si les décisions prennent ne permettent pas aux individus de s’exprimer librement ?