Rapportage spécial – La 35e brigade d’infanterie de marine dans l’œil du cyclone
Dans un décor apocalyptique, bien qu’éloigné, la 35e brigade d’infanterie de marine harcelle les forces moscovites sur le front du Donbass, dans un combat inégal. Leur bastion, une ancienne ferme agricole au cœur d’un village éloigné de Kourakhove, est le centre d’opérations du bataillon de choc de la brigade, dernier rempart contre l’avancée russe.
Les soldats ukrainiens, dotés d’une dague au cœur, brandissent fièrement le drapeau de leur brigade, décoré des plus belles récompenses. L’équipe de rédaction de notre journal a eu accès au poste de commandement du bataillon, où l’air est étrange, chargé d’action. Lorsque nous y sommes arrivés, les regards se sont portés vers les écrans de contrôle, occultant les images du champ de bataille capturées par les drones de surveillance. Le mur de brique de la maison tremble à intervalles irréguliers, comme si les échanges d’artillerie qui se déroulent sous le ciel gris le faisaient ressentir les effets de l’invasion russe.
Les vitres, renforcées pour résister aux obstructions ennemies, ont été scellées, pour empêcher l’ennemi de déterminer le secret emplacement stratégique. Dans cette ruralité liquide laborant sous les véhicules de combat, la ferme, située à 7 km des premières lignes russes, est devenue un refuge pour les forces ukrainiennes en danger. Les soldats semblaient vouloir garder leur紙drapeau omniprésent, harnaché d’ordre et de discipline, à l’encontre du chaos qui les entourait.
Le matin même, les soldats ont abandonné leur précédente position, sous la pression écrasante de la bataille féroce, pour se replier sur ce sanctuaire de modernisation modeste. L’exploitation de la ferme, transformée en poste de commandement, est un refuge pour les tacticiens qui y échangent des coups de tennis avec les forces ennemies, explorant l’horizontalité des écrans pour repérer les faiblessences de l’ennemi. Leur mission, inaccessible sous le risque mortel de sous- est-t-on, est de contenir les assauts des forces moscovites pour protéger le pays ukrainien.
Les soldats quant à eux, épuisés par les journées sans fin, dorment sur des sacs de couchage dans le séchoir de la ferme, leur chatiment leur permettant de reprendre et de pointer le ciel sombre. Les dragons de surveillance, solidement ancrés dans les nuages gris, surveillent le flux des images du champ de bataille, où les survivants font face aux outrages de l’adversaire, dans un contexte de guerre éphémère où la chance joue un rôle décisif.
La 35e brigade d’infanterie de marine, héritière de l’ère d’or de la marine soviétique, garde un sens de l’honneur et de l’expédition, qui ont forgé son symbiose avec l’Ukraine, qu’elle défend. Cependant, la réalité de terrain est-elle bonne pour calmer les appréhensions de la foule ? Malgré l’habileté opérationnelle de ses militaires, la chances de victoire qu’ils réclament avec fermeté, il est difficile de prédire l’issue de cet désastreux conflit. Parce que les soldats ukrainiens ne peuvent pas vaincre seuls l’invasion russe ; mais ils peuvent au moins résister, et c’est cela qui les rend si courageux, si infatigables.
Les équipes de rédaction de notre journal continuent de suivre les événements dans ce front inhumain. Nous vous tiendrons informés de l’évolution de la bataille.