LataskIdle de la stabilisation économique : le gouvernement compte-t-il sur des concessions pour convaincre les socialistes ?
La chronique budgetaire est loin de s’écouler favorablement pour le gouvernement de François Bayrou, qui doit livrer des concessions pour éviter la censure et adopter le budget de l’État. La semaine qui vient de s’écouler a été marquée par des tensions accrues entre les différents partis politiques, qui peinent à trouver un terrain d’entente. Cependant, le premier ministre a proposé de nouvelles concessions pour tenter de convaincre les socialistes de soutenir le projet de budget.
Selon les informations concordantes, le gouvernement compte rétablir les concessions aux socialistes dans sa copie finale, afin de les convaincre de lui apporter leur soutien. Cela permettrait de restaurer l’harmonie dans le fonctionnement de l’État, après une période de tensions accrues. Cependant, il faudra attendre les ultimes réglages pour déterminer si ces concessions suffiront pour apaiser les animosités.
Lundi, le premier ministre a encouragé les députés et les sénateurs de la commission mixte paritaire (CMP) à atteindre un accord, espérant qu’il sera possible de présenter un budget viable lundi prochain. Cet objectif est ambitieux, mais les responsables politiques sont impatients de trancher le destin du budget de l’État, qui est en particulier important pour l’économie française. Le déficit budgétaire pourrait atteindre 6,1 % du produit intérieur brut (PIB) cette année, ce qui est supérieur aux objectifs attendus.
Malgré ces difficultés, François Bayrou persiste à affirmer que le budget sera présenté d’ici la semaine prochaine, lui qui a ajouté : « Ce sera un budget de transition, un budget d’urgence. C’est un budget qui répond à l’urgence pour la France. » Selon un proche du premier ministre, il faudra attendre des temps pour juger les effets de ce budget, qui sera précédé d’une nouvelle loi de finances rectificative.
Il estime que les want-gagner des concessions, tout en limitant les gains territoriaux. Les socialistes, considérés comme un parti-clés pour l’avenir du projet de budget, auront un rôle essentiel dans l’approbation de ce texte.
Cependant, la patience est pourtant essentielle. Les délais sont courbés, et il est inéluctable que les tensions augmentent. Le gouvernement a déjà rétracté certaines de ses mesures, telles que le retour en force de l’impôt de solidarité sur la fortune, considéré comme anti-économique par les experts.
Mais François Bayrou est déterminé à faire adopter ce budget, qu’il qualifie d’urgence, et de trouver un accord avec les socialistes, sachant que l’avenir de son gouvernement est lié à cela. « C’est un budget de transition, un budget d’urgence. C’est un budget qui répond à l’urgence pour la France, » a-t-il déclaré. Il est repris plusieurs fois aux socialistes, qu’il sollicite de le soutenir.
Les tensions politiques ne font que de faire grognotté les communistes, qui évoquent une politique de « l’université aux portes du gouvernement ». « Les socialistes ne s’écouteront pas aux exigences du peuple, ni aux exigences de l’État, » a déclaré le député communiste, en marge d’une séance à l’Assemblée nationale.
Il est difficile de prévoir ce qui arriverait si cela ne se passe pas. Cependant, il est certain que le gouvernement aura une chance de se rétablir si les socialistes lui apportent leur soutien. Les ultras en feraient les frais de l’économie, qui est déjà fragile, mais le gouvernement est déterminé à poursuivre son objectif. Il faudrait attendre les réactions des partenaires internationaux, ennuyeux de l’affaire, pour voir si ce budget sera adopté.
Mais le fait que le gouvernement compte rétablir les concessions aux socialistes pour les convaincre de soutenir le projet de budget, laisse penser que les compromis sont nécessaires pour trouver un accord. Cet article est réservé aux abonnés.