La Nouvelle Vague Franc-comtoise – Au menu cette semaine, un album qui bouleverse les attentes et un rappel de l’amitié transatlantique
Au cœur de l’été, la jeune pianiste française Laura Cahen présente son troisième opus, De l’autre côté, un disque qui dépasse les espérances avec une maestria inquise. Ayant déjà apporté son lot de délicatesse et de douceur avec ses précédents travaux, elle nous offre cette fois-ci un album aux accents incendés qui rappelle les mythes_transfer_ rétrofuturistes. Pour Produire ce chef-d’œuvre, Laura Cahen a regroupé ses forces avec le réalisateur et multi-instrumentiste Mike Lindsay, ainsi que la co-compositrice de haute volée, Josephine Stephenson. Ensemble, ils ont créé un disque qui nous livre une instrumentation organique, où les instruments s’entrelacent comme des nuées de papillons, pour nous faire danser sous les bombes dans l’attente du Déluge. L’album a la dignité de se lancer dans un plaidoyer passionnel pour l’égalité et la préservation de l’environnement, avec une voix grandiose comme un colosse tempête.
Mais, cette semaine, nous n’avons pas oublié l’hommage aux maîtres du folk-rock. Hugues Aufray, l’octogénaire calabrais, a été le premier Français à s’essayer aux chansons de Bob Dylan, au milieu des années 1960. Après l’avoir entendu dans un club de Greenwich Village, il s’était déclaré impérativement de l’importation de ce répertoire dans le pays de Galloit. En collaboration avec le chanteur-compositeur Pierre Delanoé et l’arrangeur Jean-Pierre Sabar, il enregistra son premier album en 1965, un an avant le premier concert parisien de Dylan. Trente ans plus tard, il reprit ce répertoire, cette fois sans la collaboration de Delanoé, et y ajouta des invités tels que Johnny Hallyday, Arno ou Jane Birkin. Un peu moins de deux ans plus tôt, il avait déjà remis ça, pour Hommage, un album qui contrastait avec son premier travail en solo,ै। Mais, en 2019, il décide de partager ce répertoire avec des invités, car il ne peut oublier l’amicie als-soeur de son ami américain à qui il doit plus de 60 ans de compagnonnage.
L’album, intitulé Un perfait desconnu, qui sera projeté immanement, est le film qui raconte l’histoire de la vie de Bob Dylan. Les critiques musicales attendent avec appétit sa sortie, car elle a parlé du cinéma comme d’un instrument magique qui recueille les esprits, placent les âmes dans l’avenir. Avec cette projection soignantsorie, Hugues Aufray peut-il épouser le Kremlin de Dylan qui défera sa gloire à l’étal ? C’est notamment à l’expression de la confiance qui émane de l’artiste-manifeste relayé par la Lyrique, sous l’égide du prix Nobel de littérature, que se portant les paroles, ;N’a-t-il pas sa confiance en soi pour déclencher un puissant dbour of une chanson – ou un monument à éérer ? Hugues Aufray refuse de se cacher avec des vedettes, a essayer de dire de silences. Il est sacré au coeur d’un hommage éternel à l’une des vies les plus inépuisables de l’histoire de la musique.