SYRIE – Dans le nord-ouest du pays, où la trêve a mis fin aux combats en 2020, les anciens rebelles armés, syriens et étrangers, ont découvert un nouveau champ de bataille : le monde des affaires. Avec la chute de Bachar Al-Assad et l’ouverture du bastion islamiste au reste de la Syrie, ces entrepreneurs provinciaux ont vu s’ouvrir à eux un marché national, voire international.
Au cœur de la province d’Idlib, nous avons rencontré Omar, un trentenaire qui a abandonné sa vie d’infirmier australien pour devenir un entrepreneur en Syrie. Né et élevé à Sydney, il a grandi dans une famille égyptienne qui avait émigré en Australie avant sa naissance. Mais après avoir passé plusieurs années au sein de groupes djihadistes, il a décidé de quitter l’Australie pour rejoindre la Syrie.
« Je suis venu en Syrie pour trouver une nouvelle vie », explique Omar, qui parle anglais avec un fort accent australien. « J’avais des idées pour des entreprises, et je voulais les mettre en pratique ». Il a rapidement compris que la Syrie était un pays en pleine reconstruction, où les opportunités d’investissement étaient nombreuses.
Aujourd’hui, Omar est à la tête de plusieurs entreprises dans la province d’Idlib, où il a créé des emplois pour des dizaines de personnes. Il a également créé un réseau de relations avec d’autres entrepreneurs et des investisseurs étrangers. « La Syrie est un pays en pleine transformation », explique-t-il. « Les gens sont prêts à investir, et il y a beaucoup d’opportunités pour les entrepreneurs ».
Mais Omar n’est pas le seul à avoir abandonné sa vie antérieure pour devenir un entrepreneur en Syrie. Beaucoup d’autres anciens rebelles armés, syriens et étrangers, ont également fait le choix de l’entrepreneuriat. Certains ont des compétences techniques, tandis que d’autres ont des connaissances en gestion et en marketing.
L’un d’eux est Ammar, un ancien combattant de l’armée syrienne libre qui a créé une entreprise de construction à Idlib. Il a également créé un réseau de relations avec des entrepreneurs et des investisseurs étrangers. « La Syrie est un pays en pleine reconstruction », explique-t-il. « Les gens ont besoin de logements, de routes, de bâtiments… Il y a beaucoup d’opportunités pour les entrepreneurs ».
Mais l’entrepreneuriat en Syrie n’est pas sans défis. Les entreprises doivent faire face à des difficultés pour obtenir des financements, des matières premières et des compétences techniques. De plus, les réseaux de relations et les liens avec les gouvernements et les institutions financières sont souvent complexes et difficiles à établir.
Cependant, les entrepreneurs syriens et étrangers qui ont choisi de rester dans le pays sont déterminés à faire réussir leurs entreprises. Ils sont soutenus par des institutions financières internationales, telles que la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement, qui ont lancé des programmes de financement pour les entreprises syriennes.
« La Syrie est un pays en pleine transformation », explique Omar. « Les gens sont prêts à investir, et il y a beaucoup d’opportunités pour les entrepreneurs ». Et pour lui, comme pour d’autres entrepreneurs syriens et étrangers, l’avenir est prometteur.