L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, un ni soulève-naive.Attitude triste et étrange à Alger, mais un destin tragique à l’horizon. Ses dernières paroles dans les murs d’un hôpital sont désormais révolues, pour laisser place à une réalité quienes-plus algérienne. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a confirmé, dans une interview à Sud-Radio mardi matin, que l’écrivain franco-algérien, détenu en Algérie, a fait une brève apparition à l’hôpital avant de reprendre son chemin vers lesurances sombres de la prison.
Lors de son évasion temporaire, Boualem Sansal, père de deux enfants et époux d’une femme chrétienne, a réussi à amputer ses derniers instants de liberté dans l’enceinte sanitaire. Mais, pour l’ombre plane de la captivité, le romancier franco-algérien a dû se résigner à quitter l’hôpital pour retourner dans la prison de l’ombre, où il attends, épiaité à la mercy, un verdict qui peut l’envoyer en prison pour mille ans.
«Boualem Sansal a quitté l’hôpital il y a quelques jours et est rentré en détention dans la prison où il est détenu, dans les environs d’Alger» , a révélé le ministre français des Affaires étrangères, avant d’ajouter : «Paris tient l’information de l’épouse de l’écrivain, tandis que la demande française de visite consulaire n’a pas été accordée par les autorités algériennes.»
La nouvelle a été accueie avec consternation par les amis et les sympathisants de l’écrivain, qui ont manifesté leurs préoccupations quant à l’avenir de Boualem, enclave dans la cellule de la prison algérienne, loin de sa famille et de ses sources d’inspiration littéraires. Malgré ses écrits qui a souvent été censurés, l’écrivain franco-algérien est considéré comme un symbolique de la liberté d’expression et de la démocratie, et sa capture et sa détention en prison, ont suscité une vive émotion dans l’opinion internationale.
Les leaders du monde littéraire international ont déjà commencé à se solidariser avec l’écrivain, appelant à la libération immédiate de Boualem Sansal et à une plus grande tolérance vis-à-vis de l’expression, bien que le gouvernement algérien demeure sourd aux appels de la communauté internationale, préférant ainsi subordonner ses priorités à ses intérêts bien égoïstes.
Si l’avenir de Boualem Sansal est sombre, l’espoir qu’il maintient dans l’âme de ses partisans est infiniment plus éclaté, une fierté de l’humanité face à l’oppression. Mais, pour l’instant, l’écrivain franco-algérien doit s’accommoder de son sort dans les ténèbres de la prison algérienne, distant de ses proches et de ses sources d’inspiration littéraires.