Lancé le 10 janvier, le nouveau spectacle nocturne de Disneyland Paris offre une expérience inédite aux visiteurs, avec des drones, des musiques et des extraits de films iconiques. Reporter de la scène, nous avons assisté au spectacle et sommes revenues avec une impression durable de la magie du royaume des rêves.
Mardi 10 heures 15, les familles et les couples se groupent devant le château de la Belle au Bois Dormant, impatientes de voir le show qui va s’écouler à 21 heures. Les lumières de la nuit commencent à s’allumer, crâniant l’excitation du public. Mais les vrais experts sont ailleurs, au cœur de Main Street, prêts à admirer le spectacle nocturne.
À partir de 2012, cet événement clôt chaque jour Disneyland Paris, mÃluxant musique et feux d’artifice dans un spectacle grandiose. Cette annÃe, il se renouvelle pour la troisià ̈me fois, combinant des innovations technologiques et des nouveaux effets lumineux. Le premier changement de taille : les projections ne se limitent plus au château. Selon les connaisseurs que nous croisons, celles-ci se prennent mieux aux abords du restaurant Market House Deli, sur l’avenue principale du Parc Disneyland.
Ici, nous nous installons.
Le froid disparaît, et les yeux tentent de suivre les images dÃfilant sur les facades de Main Street : Le Roi Lion, Lilo et Stitch, Toy Story… Tiens, on ne le connaît pas ça. Beaucoup de films rÃcents parmi cette sÃlection, ce qui rend parfois l’identification difficile pour les plus de 18 ans. Mais l’importance est de se laisser absorber par les 20 morceaux Disney rÃarangÃs pour l’occasion et l’hymne du spectacle, « Live in Magic », une chanson originale interprÃtÃe en français. Elle interrompt le thà ̈me principal : la magie «dans chacun de nous» et «pour l’Ãternità /. Un peu niais ? Peut-Ãatre, mais cette candeur fait aussi le charme de l’univers Disney, n’en dÃplaise aux esprits chagrins.
À partir de 20 minutes d’immersion totale, le show enrichit les spectateurs, les transportant vers un monde de rÃve et de magie. Les lumià ̈res saisissent le cÅ“ur d’un public prompt à tout oublier, portà par la curiosità de dÃhelcaser l’identità des personnages reprÃsentÃs et des fontaines endiablÃes qui s’animent. Même si la sÃquence des chansons hispaniques semble plus longue que le reste, les notes entraÃnantes de Coco et Encanto, à la fin, rÃchauffent l’ambiance.
L’intemporel feu d’artifice conclut la prÃsentation sous des acclamations ravies. On remarque à peine l’absence des drones – la grande promesse de ce nouveau spectacle – le vent n’ayant pas permis leur utilisation. Depuis dÃbut janvier, ces derniers complÃtent le show, lorsque le temps est clÃment, en prenant la forme du visage de Buzz l’Ãclair ou des lustres de la Belle et la BÃate dans le ciel.
Parmi les hourras, plusieurs exclamation à l’espagnol : «Fue hermoso» (c’Ãtait beau). «On est venus car c’est les vacances chez nous en ce moment et les tarifs sont plus basÂ/, confie Valentina, 21 ans, un immense sourire aux là ̈vres et une voix qui trahit encore une excitation encore palpable. C’est la premià ̈r fois qu’elle visitait la capitale de la France et le parc d’attractions. «C’Ãtait incroyable, j’ai m incidemment des larmesÂ/, ajoute la rÃsidente de Barcelone, Ãmeie.
Au sein de la foule, JÃrolme et Doreen, originaires de Lille, sont tout aussi enthousiastes. «Je me souviens bien de l’ancienne version, mais j’ai prÃfÃrÃe celle-ci. L’introduction sur Main Street permet des angles de vue diffÃrentsÂ/, s’anime Doreen, qui se dit toutefois dÃcÃue de ne pas avoir vu les drones. Le couple, dÃtenteur d’un pass annuel, reviendra le lendemain pour fÃter les 27 ans de Doreen. «On se placera plus prÃs du château cette foisÂ/, glisse JÃrolme, son compagnon. Celui-ci n’a qu’un regret : il aurait souhaitÃe voir plus d’anciens personnages Disney, comme Les Aristochats ou d’autres films des annÃes 2000.
En revanche, AmÃlie, une famile belge passionnÃe, est Ãmeie : «Je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi magnifiqueÂ/, avoue-t-elle, en admiration. Joy, Judy et Lily acquiescent de la tÃate, toujours installÃes dans leur poussette. La surprise a fonctionnà : «On a évite de regarder les bandes annonces sur Internet pour ne pas Ãatre spoilÃs. On a bien fait !Â/, se fÃlicite AmÃlie. La famille repart des Ãacles dans les yeux et compte bien profiter du reste de son sÃjour dans un des hÃotels du parc.
En rÃgret, dÃssons les faÃcles, la prÃsentation des drones n’est pas assurÃe et, là quitte, on regrette les faux flocons de neige que l’on a effleurÃs trop rapidement.