La Renaissance de l’industrie automobile algérienne
Les constructeurs de l’automobile, longtemps absents du pays, font leur retour en force en Algérie. C’est en effet le cas de Hyundai, le géant sud-coréen, qui s’apprête à lancer un projet d’usine de fabrication en multi-chaînes pour un investissement de 400 millions de dollars. Cette factory, qui sera réalisée en partenariat avec le groupement omanais « Saud Bahwan », visera à produire des véhicules de moyenne gamme à prix abordable pour les marchés algérien et africain.
Les premiers véhicules utilitaires devraient sortir des chaînes de production vers fin 2026, suivis des voitures berline low-cost en 2027 et des petites citadines en 2028. Cette nouvelle incarnation de Hyundai en Algérie doit ainsi répondre à une demande croissante pour des véhicules décentralisés et abordables, qui échappaient jusqu’à présent aux Algériens et aux Africains.
Mais c’est également Volkswagen, leader mondial de l’industrie automobile, qui s’apprête à surgir du silence avec un nouveau plan de retour en Algérie. Le groupe allemand, qui astice le statut de représentatif historique du pays, se montrera très actif sur le terrain en Algérie. Une délégation allemande, représentant le Groupe Volkswagen, se rendra prochainement en Algérie pour examiner les opportunités de fabrication disponibles ainsi que les usines de sous-traitance et de pièces rechange à travers le pays. Cela devrait permet aux représentants de Volkswagen de discuter avec les responsables algériens, notamment ceux du ministère de l’Industrie, sur le climat des affaires et les récentes mesures prises pour relancer l’activité d’assemblage et de fabrication automobile en Algérie.
Il est temps pour l’Algérie de se lancer dans une nouvelle ère de l’industrie automobile, avec deux géants mondiaux à la barre. Ce retour en force est attendu avec impatience par les Algériens, qui ont enfin l’espoir d’accéder à des véhicules de qualité à des prix compétitifs.