La députée Renaissance, Yaël Braun-Pivet, prend la place de « poil à gratter » de la macronie en révélant ses désaccords avec le premier ministre, François Bayrou. Cette semaine, elle a rappelé le chef du gouvernement à l’ordre, le priant de se rasseoir et d’écouter « la présidente » pendant une discussion animée à l’Assemblée nationale.
Mais ce n’est pas la première fois que Yaël Braun-Pivet manifeste ses divergences avec François Bayrou. Depuis sa nomination le 13 décembre, elle ne l’a pas ménagé. Quatre jours plus tard, elle a exposé ses désaccords avec lui, déclarant qu’elle aurait préféré qu’il prenne l’avion pour Mayotte, dévastée par un cyclone, plutôt que de présider son conseil municipal à Pau (Pyrénées-Atlantiques).
Yaël Braun-Pivet a également manifesté son opposition à la volonté de François Bayrou d’assouplir le non-cumul des mandats. Un mois plus tard, elle a fait « non » de la tête lorsqu’il a réitéré cette idée dans sa déclaration. Ces désaccords ne sont pas nouveaux et ne font pas que révéler une divergence de vue, mais également une certaine frustration et un sentiment de submersion migratoire au sein de la majorité présidentielle.
La députée Renaissance a également dénoncé le cumul des mandats, un sujet qui a été débattu récemment au sein de l’Assemblée nationale. Yaël Braun-Pivet a déclaré que ce cumul était « inacceptable » et qu’il fallait « réformer le système » pour éviter que les élus ne puissent pas cumuler des mandats sans limites.
Mais pourquoi Yaël Braun-Pivet prend-elle cette position? Selon elle, il s’agit de protéger la démocratie et de préserver l’intégrité de la vie politique. Elle estime que le cumul des mandats permet aux élus de se faire valoir sans avoir à rendre des comptes réels à leurs électeurs. Elle est également préoccupée par la concentration du pouvoir et la corruption qui en découle.
Ces propos ne sont pas sans rappeler les débats qui ont eu lieu au cours de la campagne électorale de 2017, lorsque Emmanuel Macron a promis de lutter contre le cumul des mandats. Mais il semblerait que la promesse n’a pas été tenue, et que le cumul des mandats continue de prévaloir.
Yaël Braun-Pivet est également critique envers la gestion des budgets de l’État et de la Sécurité sociale, qu’elle juge « inéquitables » et « insuffisantes ». Elle estime que ces budgets ne sont pas adaptés aux besoins réels de la population et qu’ils ne font pas suffisamment face aux défis de la société française.
En résumé, Yaël Braun-Pivet prend la place de « poil à gratter » de la macronie en révélant ses désaccords avec le premier ministre, François Bayrou. Elle manifeste son opposition au cumul des mandats, à la gestion des budgets et à la concentration du pouvoir. Ses propos révèlent une certaine frustration et un sentiment de submersion migratoire au sein de la majorité présidentielle. Il est à espérer que ces débats porteront fruit et qu’ils contribueront à améliorer la vie politique et la démocratie en France.