L’Amérique bouleversée : Trump encourage l’idée de prendre le contrôle de la bande de Gaza pour la reconstruire
Mardi dernier, le président américain, Donald Trump, a secoué les fondements de la politique internationale en évoquant l’idée que les États-Unis pourraient prendre le contrôle de la bande de Gaza, un territorye palestinien, pour le reconstruire et le transformer. Cette proposition a suscité de vives réactions dans les cercles politiques et diplomatiques, notamment au Proche-Orient, où la situation est déjà particulièrement tendue.
Au cours d’une conférence de presse conjointe avec le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, à la Maison-Blanche, Trump a présenté la bande de Gaza comme un territoire «qui n’a pas eu de chance» et où il est «necéssaire de faire quelque chose de différent». Il a déclaré que les États-Unis devaient prendre un rôle actif dans la résolution de la crise, car «on ne peut pas revenir en arrière, ou tout finira de la même manière que depuis 100 ans : au lieu de recommencer comme avant, les États-Unis prendront le contrôle de la bande de Gaza et la reconstruiront à leur image».
Ces propos, qui violent les décennies de politique américaine dans le choix de la diplomatie et de la médiation pour résoudre le conflit israélo-palestinien, ont laissé les Palestiniens et les Israéliens, ainsi que les diplomates internationaux, perplexe et inquiets. Comment les Américains pourraient-ils prendre le contrôle d’un territoire palestinien, et comment pourrait-on imaginer une reconstruction sans prendre en compte les intérêts et les besoins des habitants de la bande de Gaza ?
Les analystes politiques soulignent que cette proposition n’est pas nouvelle, et que la carte de la bande de Gaza a déjà été annexée par Israël en 1967. Cependant, l’idée que les États-Unis pourraient prendre un rôle actif dans la reconstruction du territoire palestinien est inédite dans la mesure où elle contraste avec les positions diplomatiques américaines émises jusqu’à présent. Les États-Unis ont toujours soutenu un statut de non-alignement dans la question israélo-palestinienne, et n’ont pas jusqu’ici prétendu prendre le contrôle de territories palestiniens.
La direction de la bande de Gaza, le Hamas, a déjà réagi annonçant que les propos de Trump étaient une « agression éloignée et anti-palestiniennes ». Les erreurs de la part de Trump pourraient entraîner une plus grande désintégration de la situation au Proche-Orient. Les diplomates internationaux dans le secteur expriment leur inquiétude concernant les conséquences possibles de cette décision.
Pour les Palestiniens, cette proposition est une nouvelle atteinte à l’autonomie palestinienne, qui a été menacée par Israël pendant des décennies. Les chiffres de la population palestinienne de la bande de Gaza sont suffisamment élevés pour affirmer que l’idée de déplacer les habitants vers d’autres régions sous contrôle américain ou israélien est pratiquement impossible. Les conditions de vie dans la bande de Gaza sont déjà très précaires, avec une pauvreté élevée, des taux de chômage élevés et des besoins essentiels non satisfaits.
Les critiques des propos de Trump estiment que les Américains ne pourraient pas prendre le contrôle d’un territoire palestinien sans le consentement categorique des Palestiniens et des Israéliens, ce qui semblerait impossible à ce stade. Les économistes s’interrogent sur les moyens financiers qui seraient nécessaires pour reconstruire la bande de Gaza, et comment les droits des habitants pourraient être garantis dans un tel contexte.
La proposition de Trump soulève autant de questions que de certitudes. Les Analystes politiques devront surveiller les développements pour déterminer si ces propos sont réellement en train de prendre forme, ou si ce sont purement des déclarations électorales destinées à acheter du temps début mai. L’avenir de la bande de Gaza et du Proche-Orient est à nouveau flottant, et les acteurs internationaux attendent avec b@brief que les américains préciseront leurs intentions.