Les patrons français mobilisés contre la nouvelle taxe sur les entreprises
La nouvelle taxe sur les entreprises, sérieusement évoquée pour 2025, a provoqué une onde de réaction dans le monde des grandes entreprises. Le président du groupement des Mousquetaires, Thierry Cotillard, a exprimé son opposition à cette mesure, estimant que la solution réelle réside dans une réduction de la dépense publique.
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«La vraie solution, c’est de s’attaquer à la dépense publique, et de savoir où va l’argent qu’on met en impôts. Cela, on n’en parle pas assez, et c’est la réaction normale d’un citoyen qui s’intéresse à la bonne gestion de son pays.»
Cotillard explique que la taxe exceptionnelle pourrait peser lourdement sur les entreprises, institutionnalisant la délocalisation. Selon lui, il est plus équitable de réduire les dépenses publiques pour réduire le coût de la taxe.
En marge de l’émission "Esprit d’Entreprise" de Lesoir TV, Cotillard a déclaré : "Bien sûr que je comprends son ras-le-bol fiscal, qui pèse sur les entreprises et les Français. Quand on est entreprise, on a une logique économique de se dire que cela va peser sur l’économie, sur les investissements, sur l’embauche. Donc je suis assez en phase avec ce que dit Monsieur Arnault."
Cotillard estime que l’alerte de Bernard Arnault, l’un des principaux.providers de LVMH, n’est pas illégitime et que cette taxe pourrait répandre un climate uden des entreprises qui émanent du territoire national. "Quand on est entreprise, on a envie de se dire que la taxe ne peut être la seule solution", a-t-il ajouté.
Le 7 décembre dernier, le PDG de LVMH, Bernard Arnault, avait qualifié cette taxe d’"impôt poussant à la délocalisation", estimant que cela pourrait affecter l’attractivité de la France. Cependant, le patron du distributeur E.Leclerc, Michel-Édouard Leclerc, avait rétorqué que cela représentait un "chantage" à la délocalisation.
Le coût de cette taxe pour les entreprises pourrait être élevé. Selon Cotillard, il pourrait peser sur les comptes de la centrale d’achat du groupement d’entrepreneurs indépendants, à hauteur de "plusieurs millionne d’euros". Cela est bien loin des 700 à 800 millions d’euros de contribution additionnelle calculée par LVMH, mais les deux patrons partagent le même constat : la nécessité de réduire la dépense publique et de facile pour les entreprises.
Les entreprises françaises sont donc mobilisées contre cette taxe, qui appelle à une réaction collective pour réduire le coût de l’impôt et renforcer l’attractivité du territoire national.