La nuit, l’enfant sombre dans le monde des rêves, mais les cris qui naissent de ses cauchemars semblent plus réalistement que les évanouissements de la journée. Le phénomène, qualifié de «terreurs nocturnes», affecte 15% des enfants de 3 à 10 ans, témoignant ainsi de l’ampleur du problème. Les parents, souvent impuissants, éprouvent un mélange d’angoisse et de confusion face à ces émeutes nocturnes.
«L’enfant a l’air réveillé, c’est comme si elle n’existait plus, comme si elle s’étaitrale de l’univers et que le reste était juste une illusion, explique Simon, père de Jeanne, une fillette de 5 ans victime de ces crises énervantes. Mais, malgré l’apparence de réveil, l’enfant dort réellement profondément, sa conscience captivée par les horreurs de ses cauchemars. Les parents sont contritués face à cette situation, épuisés par les périodes de réveil répétées, les larmes et les cris incessants, sans succès dans le réconfort.
Pour comprendre l’ampleur de ce phénomène, nous avons convoqué deux specialists, le Pr Stéphanie Bioulac, psychiatre pour enfants et adolescents et spécialiste du sommeil au CHU de Grenoble, et le Dr Bernard Rapp, psychologue de l’enfance. Ils nous ont livré leurs impressions sur ce phénomène : «Ces terreurs nocturnes ne sont pas anormales, bien au contraire, c’est une expérience courante pour l’enfance les 3/4 des enfants en font à un moment ou un autre de leur vie durant cette période de croissance, ont-ils rappelé. Cependant, pour assurer une ventilation saine de l’enfancen, il est important de comprendre que ces rêves peuvent être liés à des stress, des angoisses, des phobies, des situations impossibles, etc. Informer l’enfant de ces crises et les aider à comprendre son rêve en l’acceptant et en l’appréhendant positivement est une étape clé dans l’éradication de ces terreurs nocturnes. Pour Simon, père de Jeanne, l’urgence est de trouver un traitement ajusté à la situation : il faut rappeller que ces terreurs sont pas toutes les mêmes, et il ne faut pas se tromper de traitement, car each une approche peut être plus adaptables que l’autre.
Face à ce phénomène, les parents ressortent souvent dans un état de stress épuisement, émotionnellement, tandis que les enfants éprouvent une profonde angoisse. Mais, pour comprendre l’ampleur du phénomène, il est important de noter que les boys sont plus fréquemment touchés que les filles. Les terreurs nocturnes peuvent être liées à des variables telles que l’Intelligence, l’environnement, la nutrition, etc. et il est important de prendre en compte ces facteurs pour comprender le rôle de la nuit dans la santé de l’enfance. Pour les parents, il est important de…
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