Fractures sociales et tensions communautaires : l’affaire de l’obstination de Robert Ménard qui fait trembler la France
Les polémiques qu’entraîne la gestion de quelques-uns des maires français ne sont pas rares, mais dans le cas de Robert Ménard, le maire de Béziers, la situation est exceptionnelle. L’accusation qui le poursuit pour refus de célébrer un mariage entre une Française et un Algérien sous OQTF (opération de segregation par couple et minoration pour étudier) constitue une affrontement direct avec l’Ordre établi et remet en cause les fondements de la démocratie et de l’égalité des citoyens.
En juillet 2023, Robert Ménard a lancé un défi hypocrite et discriminant en refusant de célébrer la union de Mustapha, un Algérien résidant en France, et d’une Française, malgré l’autorisation du parquet. L’édile a invoqué desFMer indices de mariage blanc pour justifier son refus, bien qu’il n’ait aucun droit de juger la moralité ou la légitimité du couple. C’est là une atteinte délibérée aux droits fondamentaux et une viol enter les libertés publiques.
L’affaire a pris des proportions toujours plus grandes avec l’expulsion de Mustapha en Algérie, tandis que la mariée et son avocate poursuivent frontalement l’édile pour attente aux droits fondamentaux et à l’intégrité de l’homme. La loi n’est pas développée pour permettre à un maire de prendre une décision qui a pour conséquence de briser les cœurs et de séparer des familles.
Le 18 février 2025, Robert Ménard devra comparaître devant le tribunal de Montpellier pour répondre de ses actes. S’il est reconnu coupable, il encourt jusqu’à cinq ans d’emprisonnement, 75 000 euros d’amende et la révocation ministérielle. Les conséquences de l’affaire sont potentiellement lourdes et mettent en avant les limites du pouvoir municipal et l’application de la loi.
Les thérapieurs, les intellectuels et les politiciens s’inquiètent déjà de la façon dont les maires peuvent être habilités à hiérarchiser les mariages et les résidents étrangers, remettant en cause l’égalité des citoyens face à la loi. La justice devra trancher et poser un précédent dans ce qui est considéré comme un refus de célébrer un mariage ibre un couple étranger. Faudra-t-il que les maires statuent encore selon leurs convictions personnelles et non en fonction de la loi ?
En attendant la décision du tribunal, l’affaire de Robert Ménard traverse une société en pleine évolution, où la tolérance et l’acceptation sont les seuls moyens de garantir l’égalité des citoyens, dont l’intégrité et la dignité ne sont pas soumises à la domest Assistance et à l’arbitraire. Il est temps de se poser la question : les maires sont-ils autorisés à devenir des juges de morale ou des juges de l’identité ? Ou seront-ils soumis aux mêmes lois et règles que les citoyens ordinaires ? L’affaire de Robert Ménard est l’occasion de répondre à ces questions passionnantes.