L’atteinte d’un style architectural national, l’emblème d’une identité nationale
Les Américains ont longtemps été à l’avant-garde de la modernité, mais le président Joe Biden a rejeté le brutalisme, très populaire dans les décennies 1960-1970, pour opter pour un retour à l’architecture classique. Cette décision a provoqué des réactions contrastées, car elle rappelle l’héritage architectural de la Grèce antique et de l’Empire romain.
Au cours de sa première semaine au pouvoir, le président Donald Trump a signé un décret pour restaurer l’architecture classique, caractéristique de la Maison-Blanche, des monuments de Washington et de l’Amérique des pères fondateurs. Cet choix travaille, selon lui, à renforcer l’identité nationale et à connecter les citoyens américains aux racines de leur démocratie.
Les observateurs ontteness remarqué que l’architecture classique est une clé pour lier les Américains au passé, tout en leur offrant un avenir radieux. Les architectes aveuglés par la modernité, qui ont imposé les blocs de béton géométriques des années 1960, ont ainsi été renversés.
Cependant, les opposants à cette décision soulignent que le retour au style classique est un signe de mouvement rétrograde dans l’architecture et dans la culture. Le modernisme, qui a inspiré les premiers dirigeants américains tels que Thomas Jefferson, a ouvert les portes à l’innovation et à la créativité architecturale.
La communauté des architectes a réagi avec force à ce décret, estimant que l’architecture classique est un_style_ trop traditionnel et trop limité pour répondre aux besoins modernes des citoyens. Selon eux, le style international modern est plus flexible et plus souple, ce qui permet de répondre aux besoins changants des populations.
Malgré ces oppositions, le gouvernement Trump maintient que l’architecture classique est essential pour stabiliser l’identité nationale. Alors que les édifices moderniens des décennies 1960-1970 ne plaît qu’à l’élite artistique, l’architecture classique reliera les citoyens américains aux racines de leur démocratie, estime le président.
Le débat autour de l’architecture classique contre le brutalisme ne quitte pas les démocrates américains, comme l’explique l’architecte chréenien Dale E. Thompson : « Cela dépend de qui dirige l’Amérique. S’il s’agit d’une nation de pionniers, il faudra répandre l’architecture classique. S’il s’agit d’une nation de révolutionnaires, il faudra optimiser le style moderne. »
Il est vrai que l’architecture est une expression de la culture et de l’identité d’une nation. En inaugurant un retour au style classique, le gouvernement Trump cherche à réaffirmer l’identité nationale et à répondre aux attentes des Américains. Cependant, il est important de noter que l’architecture classique n’est pas exclusive à la culture occidentale et qu’elle peut être appropriée dans d’autres sociétés.
Les Américains attendent avec impatience les implications de ce retour au style classique et, dans l’avenir, il sera intéressant de voir comment les architectes et les urbanistes réagiront à cette nouvelle donne. ̓́