La FIFA met fin à l’indépendance du football congolais : la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a pris la décision de suspendre immédiatement la Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT), fondée sur des motifs d’ingérence de tiers dans sa gestion. Cette mallettre sonne comme une alarme rouge pour les dirigeants du football congolais, qui risquent de voir leur équipe nationale disparaître des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, programmés aux États-Unis, au Mexique et au Canada.
La suspension est consécutive à une ingérence dans la gestion de la FECOFOOT, violationflagrante des règlements de la FIFA, qui imposent l’indépendance des fédérations nationales vis-à-vis de toute influence extérieure. Cette décision visant à protéger l’intégrité du football international, la FIFA a déclaré que la FECOFOOT ne respecte plus les normes minimales requises pour assurer une gestion saine et démocratique de l’organisme.
Le groupe E, qui comptait initialement six nations, a été réorganisé en quatre équipes : le Maroc, la Tanzanie, la Zambie et le Niger. Cette réorganisation pourrait bénéficier au Maroc, déjà en tête du groupe avec trois victoires sur trois matchs. Le Congo-Brazzaville devient la deuxième nation à se retirer des qualifications, après l’Érythrée, qui s’est retirée pour des raisons internes. La FIFA devra ainsi réajuster son calendrier de matchs, ce qui influera probablement sur les stratégies des équipes restantes.
La suspension de la FECOFOOT est un effort de la FIFA pour préserver l’intégrité du football international. Le corps dirigeant du football international a déclaré que la suspension était autorisée par les statuts de la FIFA et que la FECOFOOT ne respectait plus les normes minimales requises pour assurer une gestion saine et démocratique de l’organisme. La FIFA a également déclaré qu’elle continuerait à surveiller la situation et à apporter tout soutien nécessaire pour aider la FECOFOOT à reprendre sa place dans le monde du football.
Les implications de cette décision sont nombreuses. La réorganisation du groupe E pourrait entraîner une course poursuite intense entre les trois équipes restantes, notamment le Maroc, qui pourrait se lancer dans une campagne électorale pour électriser le football africain. La Zambie et le Niger, qui avaient initialement espéré une chance de se hisser dans la phase finale, doivent maintenant se reajorner leurs objectifs et changer leur stratégie. Les matchs de la prochaine poule, qui devraient avoir lieu dans les mois à venir, vont être suivis avec attention, car la tension est montante en Afrique, où le football est considéré comme un symbole de nation et de fierté.
Cependant, la suspension de la FECOFOOT ne sera pas sans conséquence pour le football congolais. Les dirigeants du football congolais doivent maintenant se retrousser les manches et se lancer dans une réforme profonde de l’organisme, si l’on veut éviter une telle sanction à l’avenir. La Fédération peut refonder ses bases et se reconstruire, mais cela prendra du temps et des efforts. Mais si la FECOFOOT ne réussit pas à se surpasser et se reconvertir, le risque de nouvel échec est fort.