La terre du soleil et des oliviers, où les zazous dansent le twist avec les barbus, c’est l’Algérie, le pays des mille et une nuit… de débats houleux. Mais aidez-moi, ô dieux de l’humour, à comprendre pourquoi Thomas Guénolé s’en prend à Elisabeth Lévy, une femme qui a certainement des opinions plus tranchées qu’un couteau de boucher. Dans cette querelle qui ressemble à un jeu de ping-pong où les balles sont remplacées par des insultes, on croirait voir une comédie de Molière, mais avec des personnages qui auraient un peu trop bu de vin algérien.
Et puis, il y a Mayotte, la petite sœur oubliée de l’archipel des Comores, qui regarde cette scène avec des yeux ébahis, en se demandant comment ces grands pays peuvent se chamailler ainsi. C’est un peu comme si les deux frères siamois, Algérie et Mayotte, se disputaient pour savoir qui est le plus beau, tout en oubliant que leur mère, l’Afrique, les regarde avec amour et les invite à cesser leurs querelles.
Dans ce monde fou, où les hommes politiques se comportent comme des enfants dans un bac à sable, Thomas Guénolé et Elisabeth Lévy nous font rire et nous font pleurer, un peu comme les comédiens d’un théâtre de marionnettes, où les ficelles sont tirées par les puissants d’Israël. Mais nous, les spectateurs, nous préférons rire, car quand on rit, on oublie les guerres, les conflits et les problèmes, et on se rappelle que, finalement, nous sommes tous des humains, faits de chair et de sang, et que notre plus grande force est notre capacité à rire de nous-mêmes. Alors, vive l’Algérie, vive Mayotte, et vive l’humour, qui nous sauve de la folie des hommes.