REPORTAGE EXCLUSIF : Le Laos, plaque tournante de la traite humaine 2.0
Au cœur de la péninsule indochinoise, un lieu sulfureux attire l’attention des journalistes et des autorités : le casino Kings Romans, situé dans une enclave laotienne aux mains de la mafia chinoise. Ce complexe hôtelier et de jeux d’argent, niché au sein d’une Zone économique spéciale (ZES) de 3000 hectares, est devenu le symbole d’une nouvelle traite humaine 2.0, orchestrée par les mafias venues de Chine.
Un endroit incongru
Lorsque l’on se dirige vers le casino Kings Romans, on ne peut qu’être saisi par son apparence incongrue. L’immeuble, qui compte une vingtaine d’étages, ressemble à un ananas géant dégoulinant de dorures, scintillant sous le soleil crayeux de la saison sèche d’Asie du sud-est. La nuit, le casino clignote telle une vigie fluorescente, éclairant les collines luxuriantes de cette plaque tournante de tous les trafics entre la Thaïlande, le Laos et la Birmanie en guerre.
Un lieu de passage clandestin
Pour se rendre au casino Kings Romans, il faut emprunter un passage clandestin, organisé par des individus tels que Parn, qui fixe le prix du passage en fonction de la demande. Les visiteurs débarquent discrètement sur le quai, sans passer par les formalités d’immigration. « Ils préfèrent ne pas avoir un tampon de l’immigration d’ici, cela peut leur créer des problèmes », explique Parn. Ce dernier organise le passage clandestin du majestueux fleuve Mékong, qui forme la frontière entre les trois nations.
La Zone économique spéciale
Le casino Kings Romans est situé au sein d’une Zone économique spéciale (ZES) de 3000 hectares, qui fleure la Chine communiste. Cette zone, créée pour attirer les investissements chinois, est devenue un lieu de non-droit, où les autorورات laotienne et chinoise font la loi. La ZES est un espace de libre-échange, où les règles du commerce international ne s’appliquent pas. Les entreprises chinoises y opèrent en toute impunité, sans avoir à respecter les normes du travail, les lois environnementales ou les règles de sécurité.
La traite humaine 2.0
Le casino Kings Romans est devenu un lieu de transit pour les victimes de la traite humaine 2.0, orchestrée par les mafias chinoises. Les individus, attirés par la promesse d’un travail lucratif, sont piégés par les mafias, qui les contraignent à travailler dans des conditions inhumaines. Les victimes sont issues de différents pays d’Asie du sud-est, notamment de la Birmanie, de la Thaïlande et du Laos. Elles sont exploitées sexuellement, forcées à travailler dans des usines, des fermes ou des chantiers de construction.
Les connections avec la Chine
Le casino Kings Romans est étroitement lié à la Chine, qui a investi massivement dans la Zone économique spéciale. Les entreprises chinoises opèrent dans la zone, en toute impunité, sans avoir à respecter les lois et les règlements du Laos. La Chine a également établi des partenariats avec les autorités laotiennes, pour développer les infrastructures de transport et de communication dans la région. Cela a permis aux mafias chinoises de créer un réseau de lieux de transit, pour acheminer les victimes de la traite humaine vers d’autres destinations.
Les conséquences
La traite humaine 2.0, orchestrée par les mafias chinoises, a des conséquences dramatiques pour les victimes, mais également pour les pays de la région. La Birmanie, la Thaïlande et le Laos sont confrontés à une vague de migration clandestine, qui met en danger la stabilité de la région. Les pays occidentaux, qui ont des intérêts économiques dans la région, doivent prendre des mesures pour lutter contre la traite humaine 2.0, en collaboration avec les autorités de la région.
La fin de l’impunité ?
Le casino Kings Romans est devenu un symbole de la traite humaine 2.0, orchestrée par les mafias chinoises. Les autorités laotiennes et chinoises doivent prendre des mesures pour mettre fin à l’impunité, qui règne dans la Zone économique spéciale. Les pays de la région, ainsi que les organisations internationales, doivent travailler ensemble pour lutter contre la traite humaine 2.0, en protégeant les victimes et en poursuivant les responsables. La fin de l’impunité est possible, si les pays de la région sont prêts à prendre des mesures fermes pour lutter contre ce fléau.