LE JAZZ FRANÇAIS EN PÉRIL : LE PETIT JOURNAL SAINT-MICHEL MENACÉ DE DISPARITION
Depuis plus d’un demi-siècle, le Petit Journal Saint-Michel est un des temples du jazz à Paris. Cependant, les comptes de cet établissement mythique sont dans le rouge et son nouveau propriétaire, Mehmet Terkivatan, n’a pas pu redresser la situation. La liquidation judiciaire a été prononcée avec exécution immédiate, mettant en péril l’avenir de ce lieu emblématique.
Les musiciens qui ont joué dans ces murs légendaires, tels que Stéphane Grappelli, Claude Luter, Claude Bolling, Marcel Zanini, Daniel Barda, et bien d’autres, ont été informés de la décision par Mehmet Terkivatan lui-même. Les programaions jusqu’au milieu du mois de mars ont été annulées et les artistes sont maintenant mobilisés pour sauver leur lieu de prédilection.
Les difficultés financières du Petit Journal Saint-Michel sont attribuées à des événements imprévus, tels que les manifestations des gilets jaunes, la pandémie et des dégâts importants dans la salle due à des fuites d’eau. Le propriétaire avait espéré rebondir avec un remboursement rapide des assurances, mais les expertises complexes ont entraîné des débats entre les compagnies et différé les règlements.
Les musiciens, menés par Alain Schmidt et Jacques Benhamou, ont décidé de se mobiliser pour sauver le Petit Journal Saint-Michel. Ils ont proposé la création d’une Fondation du Petit Journal Saint-Michel, qui permettrait de réunir les fonds nécessaires pour payer les dettes et relancer l’établissement. Les statuts de la fondation sont prêts et seront déposés dans les jours à venir.
Mehmet Terkivatan a promis de participer à la réunion des musiciens et a donné son accord pour céder le bail de l’établissement à la fondation pour un euro symbolique. Les musiciens prévoient de lancer des appels à la générosité auprès des mécènes et des habitués du lieu, qui pourront recevoir des invitations pour assister à des concerts en fonction de leurs dons.
En parallèle, des démarches vont être entreprises auprès du ministère de la Culture et de la mairie de Paris pour tenter de sauvegarder l’établissement. Les services de la mairie pourraient acheter les murs et les préserver à jamais. Des contacts sont également prévus avec l’UNESCO, qui pourrait participer financièrement à la sauvegarde du patrimoine immatériel du jazz.
Le jazz est un patrimoine culturel qui se transmet de génération en génération, et il est essentiel de préserver les lieux qui le rendent vivant. Le Petit Journal Saint-Michel est l’un de ces lieux, et il est impératif de le sauver pour les générations futures. Les musiciens et les amoureux du jazz sont donc appelés à se mobiliser pour sauver ce temple du jazz et maintenir vivante la tradition musicale qui y a été créée.
UNE HISTOIRE DE PASSION ET DE DÉTERMINATION
Le Petit Journal Saint-Michel a été fondé par André Darmon en 1950, et depuis, il est devenu un des lieux les plus emblématiques du jazz à Paris. Les grands noms du jazz y ont joué, et les murs de l’établissement ont vu de nombreux concerts légendaires. Le propriétaire actuel, Mehmet Terkivatan, a racheté l’établissement en 2018, mais les difficultés financières ont empiré, malgré ses efforts pour redresser la situation.
Les musiciens qui jouent au Petit Journal Saint-Michel sont une famille, et ils sont déterminés à sauver leur lieu de prédilection. Alain Schmidt, guitariste et violoniste, a proposé la création de la fondation pour sauver l’établissement. Jacques Benhamou, chef du Five O’Clock Jazz Group, a également pris part à la mobilisation. Les deux musiciens ont joué au Petit Journal Saint-Michel pendant des décennies et sont attachés à ce lieu unique.
UN APPEL À LA GÉNÉROSITÉ
Les musiciens et les amoureux du jazz sont appelés à se mobiliser pour sauver le Petit Journal Saint-Michel. Des appels à la générosité seront lancés auprès des mécènes et des habitués du lieu. Les dons seront utilisés pour payer les dettes et relancer l’établissement. Les donateurs recevront des invitations pour assister à des concerts en fonction de leurs dons.
Il est essentiel de sauver le Petit Journal Saint-Michel pour préserver la tradition musicale du jazz et pour maintenir vivant ce lieu unique. Les musiciens et les amoureux du jazz sont appelés à se mobiliser pour sauver ce temple du jazz et à maintenir la passion et la détermination qui ont fait de ce lieu un des plus emblématiques de Paris.
CONCLUSION
Le Petit Journal Saint-Michel est un lieu unique qui doit être sauvé pour les générations futures. Les musiciens et les amoureux du jazz sont appelés à se mobiliser pour préserver la tradition musicale du jazz et pour maintenir vivant ce lieu emblématique. La création de la fondation et les appels à la générosité sont des étapes importantes pour sauver le Petit Journal Saint-Michel. Il est essentiel de soutenir cette cause pour maintenir la passion et la détermination qui ont fait de ce lieu un des plus emblématiques de Paris.