Le secteur des véhicules fonctionnant au Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL) connaît un essor sans précédent en Algérie, avec plus d’un million de véhicules roulant au GPL à la fin de l’année 2023. Cette croissance fulgurante s’explique par plusieurs facteurs, notamment l’augmentation des prix de l’essence et du gasoil, ainsi que les subventions accordées pour l’installation de kits GPL. Le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE) souligne que le prix du GPL en Algérie est le moins cher au monde, ce qui a entraîné une augmentation de la demande depuis 2016.
Cependant, la Gendarmerie nationale rappelle que les conducteurs de véhicules fonctionnant au GPL doivent respecter certaines dispositions pour éviter les sanctions prévues par la loi. En effet, les véhicules équipés pour utiliser le GPL comme carburant doivent être munis d’une plaque métallique, délivrée et fixée par l’installateur, à l’arrière du véhicule. Cette plaque doit être visible et porter la mention « G.P.L gaz ». La non-conformité de la plaque « G.P.L » peut entraîner des sanctions, notamment une amende allant de 10 000 à 20 000 DA, et peut également être punie d’une peine d’emprisonnement de trois jours au plus.
La Gendarmerie nationale insiste sur l’importance de respecter ces dispositions pour éviter les sanctions prévues par la loi. Les conducteurs sont invités à vérifier la conformité de leur véhicule afin d’éviter tout désagrément. Il est essentiel de noter que la plaque « G.P.L » doit respecter les modèles définis par l’arrêté ministériel conjoint daté d’août 1983, ce qui signifie qu’elle doit être en métal, avoir une forme rectangulaire de 60×80 mm avec des coins arrondis, et porter l’inscription « غاز G.P.L » en noir sur un fond vert.
Le développement du secteur des véhicules fonctionnant au GPL représente une solution idéale pour la transition énergétique dans le secteur des transports. Le CEREFE met en avant le potentiel important de l’Algérie en matière de production de GPL et de GNC (Gaz naturel comprimé), et considère que cette transition énergétique peut générer des économies substantielles pour le pays. En effet, l’utilisation du GPL peut réduire la consommation d’essence, ce qui peut entraîner une diminution des émissions de gaz à effet de serre et une amélioration de la qualité de l’air.
Le gouvernement algérien a pris des mesures pour encourager l’utilisation du GPL, notamment en accordant des subventions pour l’installation de kits GPL. Cela a permis de réduire le coût d’installation et de rendre le GPL plus attractif pour les conducteurs. De plus, le gouvernement a mis en place des programmes de sensibilisation pour informer les conducteurs sur les avantages de l’utilisation du GPL et sur les dispositions à respecter pour éviter les sanctions.
En conclusion, le secteur des véhicules fonctionnant au GPL connaît un essor sans précédent en Algérie, avec plus d’un million de véhicules roulant au GPL à la fin de l’année 2023. La Gendarmerie nationale rappelle que les conducteurs de véhicules fonctionnant au GPL doivent respecter certaines dispositions pour éviter les sanctions prévues par la loi. Le développement du secteur des véhicules fonctionnant au GPL représente une solution idéale pour la transition énergétique dans le secteur des transports, et peut générer des économies substantielles pour le pays. Il est essentiel de continuer à sensibiliser les conducteurs sur les avantages de l’utilisation du GPL et sur les dispositions à respecter pour éviter les sanctions, afin de garantir un usage sûr et responsable de ce carburant. Le terme Gaz de Pétrole Liquéfié est de plus en plus utilisé dans la transition énergétique en Algérie, et il est important de comprendre les règles de sécurité et les avantages de ce carburant pour un avenir plus durable.