Une découverte exceptionnelle : une étude inédite d’Eugène Delacroix mise aux enchères à Paris
Le monde de l’art est en ébullition avec la récente découverte d’une étude à l’huile quasi-inconnue du maître romantique Eugène Delacroix (1798-1863). Cette œuvre, qui sera présentée aux enchères le 28 mars prochain à Paris, est estimée entre 200 000 et 300 000 euros. Mais son véritable prix ne sera connu que le jour de la vente, lorsque les collectionneurs et les amateurs d’art se disputent cette pièce unique.
L’histoire de cette découverte est fascinante. Le commissaire-priseur Malo de Lussac, patron de l’étude Daguerre Val de Loire à Amboise (Indre-et-Loire), a été appelé pour évaluer les biens d’une maison familiale située près de Tours. C’est lors de cet inventaire que l’œuvre a été découverte, exposée discrètement dans un salon de la demeure. Les propriétaires, qui ont tenu à rester anonymes, n’avaient pas conscience de la valeur de l’œuvre et ont été surpris de savoir qu’il s’agissait d’un Delacroix.
Malo de Lussac se souvient encore de son émotion lorsqu’il a découvert l’œuvre : "Le tableau était exposé dans un salon de la demeure familiale. Mon regard a été attiré par son magnétisme. C’était très émouvant. Des œuvres de Delacroix, on en voit très régulièrement dans les musées, mais très peu en mains privées." L’œuvre, qui représente sept postures paisibles ou endormies de lions dans une palette d’ocres et de bruns profonds, est caractéristique du style du maître romantique.
Ce qui rend cette découverte encore plus exceptionnelle est que Delacroix était connu pour réaliser ses études au fusain, et non à l’huile. L’utilisation de petites touches de pinceaux très fines dans cette étude est donc particulièrement rare et précieuse. "Une étude à l’huile de Delacroix, c’est très rare. On ne connaissait pas de telles études de sa part", analyse Malo de Lussac.
Eugène Delacroix a réalisé de nombreuses toiles sur le thème du lion tout au long de sa carrière, mais cette "étude de lions" est particulièrement intéressante car elle n’a pas été exposée depuis 1864. Les spécialistes d’Eugène Delacroix connaissent cette œuvre, mais elle est restée inconnue du grand public jusqu’à présent.
La vente de cette œuvre aux enchères le 28 mars à Paris, à Drouot, promet d’être un événement majeur dans le monde de l’art. Les collectionneurs et les amateurs d’art vont se disputer cette pièce unique, qui pourrait dépasser les 300 000 euros. Mais, comme le souligne Malo de Lussac, "c’est une estimation pour un travail quasi inconnu. Le vrai prix, ce sont les collectionneurs intéressés qui le donneront".
Cette découverte est également un rappel de l’importance de l’expertise et de la connaissance dans le monde de l’art. Les commissaires-priseurs et les experts doivent être capables de repérer les œuvres exceptionnelles et de les évaluer correctement. Dans ce cas, la découverte de l’étude de Delacroix est un exemple parfait de l’œuvre d’un expert qui a su repérer un trésor caché.
Enfin, cette vente aux enchères sera également l’occasion de mettre en lumière l’œuvre d’Eugène Delacroix, qui est l’un des plus grands peintres romantiques français. Ses œuvres sont connues pour leur intensité émotionnelle et leur beauté, et cette étude de lions est un exemple parfait de son talent. Les amateurs d’art et les collectionneurs vont avoir l’occasion de découvrir ou de redécouvrir l’œuvre de Delacroix, et peut-être même de acquérir une œuvre exceptionnelle qui sera un joyau dans leur collection.
En attendant la vente aux enchères, les amateurs d’art peuvent déjà admirer cette œuvre exceptionnelle en ligne, et se préparer à vivre un moment exceptionnel dans le monde de l’art. La question est maintenant : qui sera le heureux propriétaire de cette étude de Delacroix ? Seuls les collectionneurs et les amateurs d’art pourront répondre à cette question le 28 mars prochain.