La Lutte Contre le Trafic de Psychotropes en Algérie : Une Priorité Nationale
Le trafic de psychotropes constitue l’un des principaux défis auxquels est confrontée l’Algérie, un fléau qui menace non seulement la santé publique mais également la sécurité nationale. Les autorités algériennes, conscientes de l’importance de cette question, ont décidé de prendre des mesures énergiques pour lutter contre ce phénomène. La récente saisie de 1 746 000 comprimés de Prégabaline 300 mg par l’Armée nationale populaire (ANP) dans la région d’In Amenas est un exemple concret de cette détermination.
La Prégabaline, un médicament utilisé pour traiter certaines pathologies neurologiques, est de plus en plus détourné de son usage médical pour des fins récréatives, entraînant des conséquences dramatiques sur la santé et la sécurité des citoyens. Les effets secondaires de cette substance illicite incluent l’addiction, des troubles cognitifs et psychiatriques, ainsi que des risques accrus de comportements violents. La prolifération de ces substances favorise également l’essor de réseaux criminels qui exploitent la jeunesse et fragilisent la cohésion sociale.
L’Algérie, en raison de sa position géographique stratégique, est souvent ciblée par des trafiquants cherchant à écouler ces substances sur son marché ou à les acheminer vers d’autres pays. C’est pourquoi la lutte contre le trafic de psychotropes est devenue une priorité nationale. Les autorités ont mis en place des stratégies pour contrer la prolifération de ces substances, notamment en renforçant les contrôles aux frontières et en augmentant les sanctions c