La nouvelle adaptation de Blanche-Neige en prise de vues réelles : un作 producteur sans âme
La sortie attendue de la nouvelle version de Blanche-Neige en prise de vues réelles a déclenché une vague de critiques et de polémiques. Mais au-delà des controverses, le film lui-même est-il à la hauteur de l’attente ? Malheureusement, la réponse est non. Cette nouvelle adaptation, qui a coûté la bagatelle de 200 millions de dollars, se contente de rejouer les mêmes notes que le film d’animation de 1937, sans apporter rien de nouveau ni de frais.
Il est vrai que les attentes étaient élevées pour cette nouvelle adaptation, notamment en raison des polémiques qui ont entouré le film avant sa sortie. Les sept nains en version numérique, l’actrice latino Rachel Zegler dans le rôle de Blanche-Neige, le wokisme supposé du projet, le baiser "nécrophile" du Prince Charmant… autant de sujets qui ont fait couler beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux. Mais une fois le rideau levé, le film se révèle être simplement… moyen.
Ni catastrophe, ni réussite, cette adaptation est juste un produit de consommation courante, trop lisse et trop pasteurisé. Le réalisateur, Marc Webb, qui avait pourtant montré ses capacités avec son diptyque sur Spider-Man, se contente ici de faire le service minimum, comme un quidam apeuré qui regarde dix fois à gauche et à droite avant de traverser la rue. On attendait plus de lui, notamment en terme de vision et de style, mais il semble s’être laissé étouffer par la pression de la production et les attentes du public.
Mais qu’est-ce qui explique cette déception ? La raison principale réside probablement dans le fait que le film est trop fidèle à l’original. Au lieu de prendre des risques et d’apporter une nouvelle perspective, les scénaristes et le réalisateur ont préféré jouer la sécurité et recycler les mêmes éléments qui ont fait le succès du film d’animation de 1937. C’est comme si ils avaient peur de s’éloigner de la formule magique qui a fonctionné il y a plus de 80 ans, sans se rendre compte que les temps ont changé et que le public attend aujourd’hui quelque chose de plus.
Il est également évident que le tsunami de haine qui s’est déversé sur les réseaux sociaux à la sortie du film est en grande partie lié à la perception que les internautes ont de la firme Disney. Le géant américain est souvent perçu comme un symbole de la culture mainstream et de la société de consommation, et ses productions sont souvent considérées comme des outils de marketing plutôt que comme de véritables œuvres d’art. C’est pourquoi les adhereurs de la firme sont souvent considérés comme des "fans" rather que des cinéphiles, et les critiques qui s’élèvent contre ses productions sont souvent perçues comme des attaques personnelles.
En fin de compte, la nouvelle adaptation de Blanche-Neige en prise de vues réelles est un produit sans âme, qui se contente de recycler les mêmes éléments qui ont fait le succès du film d’animation de 1937, sans apporter rien de nouveau ni de frais. Il est regrettable que le réalisateur et les scénaristes n’aient pas pris plus de risques et n’aient pas essayé de donner une nouvelle perspective à ce conte classique, car cela aurait pu donner lieu à quelque chose de vraiment intéressant. Mais pour l’instant, il semble que Disney est plus intéressé par la production de contenus qui génèrent des revenus que par la création de véritables œuvres d’art.
Il est important de noter que le cinéma est un art qui évolue constamment, et que les contenus qui sont produits aujourd’hui doivent tenir compte des attentes et des besoins du public moderne. La nouvelle adaptation de Blanche-Neige en prise de vues réelles est un exemple parfait de cela, car elle montre que les mêmes formules qui fonctionnaient il y a 80 ans ne sont plus suffisantes aujourd’hui. Il est temps pour les réalisateurs et les scénaristes de prendre des risques et d’innover, plutot que de recycler les mêmes éléments qui ont fait le succès de leurs prédécesseurs.
Enfin, il est important de souligner que la critique de cette adaptation de Blanche-Neige ne doit pas être perçue comme une attaque personnelle contre les réalisateurs ou les acteurs. Le but de la critique est de donner une perspective fraîche et honnête sur le film, et de encourager les réalisateurs à prendre des risques et à innover dans leurs futures productions. Il est temps pour le cinéma de repenser ses stratégies et de donner la priorité à la créativité et à l’innovation, plutot qu’à la production de contenus qui génèrent des revenus.