Les États-Unis posent un ultimatum à l’Iran : les missiles vont-ils bientôt s’abattre sur les installations nucléaires ?
Les tensions entre les États-Unis et l’Iran viennent de prendre un nouveau tournant. Alors que le programme nucléaire iranien suscite de plus en plus d’inquiétudes à Washington, l’administration américaine a décidé de prendre des mesures concrètes pour faire pression sur le régime des Mollahs. Selon des sources proches du dossier, Donald Trump a remis un document au sultanat d’Oman, qui a servi de médiateur dans cette affaire, donnant à l’Iran un délai de deux mois pour négocier un accord avec les États-Unis. Ce document a été transmis le 27 mars dernier, et son contenu est encore inconnu, mais les conséquences d’une éventuelle poursuite du programme nucléaire iranien sont claires : des représailles américaines.
Pour soutenir son message et matérialiser sa menace, Washington a décidé de déployer des bombardiers furtifs à longue portée sur sa base de Diego Garcia, dans l’océan Indien, à 3800 kilomètres des rivages iraniens. Selon des images satellites, au moins trois B-2 ont rejoint les quatre déjà présents sur la base depuis sept ans. Ces appareils sont conçus pour porter des bombes GBU-57, destinées à détruire des bunkers, et possèdent un rayon d’action de 11 000 kilomètres. Il est important de noter que ces bombes ont déjà été utilisées contre les Houthis, un groupe yéménite rebelle, le 16 octobre dernier, dans un raid américain qui a détruit cinq sites de stockage.
Les images satellites datées du 1er avril montrent que des munitions ont été installées sur ces bombardiers, ce qui laisse supposer que les États-Unis sont prêts à passer à l’action si l’Iran poursuit son programme nucléaire. Les bombes GBU-57 pourraient être utilisées contre les installations nucléaires de Natanz et de Fordow, dont les défenses aériennes ont été affaiblies par un raid aérien israélien le 26 octobre 2024.
Mais les B-2 ne sont pas les seuls avions américains déployés dans la région. Trois Boeing KC-135, conçus pour ravitailler les appareils américains, ont décollé de la base de Guam pour atterrir à Diego Garcia. Quatre bombardiers de la classe B-52 ont également participé début avril à un exercice militaire aux abords de Diego Garcia, et ont été utilisés dans des frappes contre les Houthis, selon des sources proches du dossier.
Les États-Unis ont également déployé une centaine de F-35, F-15 et F-18 aux Émirats arabes unis, au Qatar, en Jordanie, en Arabie saoudite, ainsi que sur le porte-avions USS Truman. Un destroyer de la classe Arleigh Burke, équipé du système Aegis, est également en route pour Diego Garcia, pour renforcer la défense aérienne de la base.
Face à cette menace, le régime des Mollahs a menacé de frapper l’archipel des Chagos, où se trouve la base américaine de Diego Garcia. Ce territoire, qui appartenait au Royaume-Uni, devrait bientôt être rétrocédé à Maurice, mais les Britanniques ont annoncé vouloir conserver la base aérienne, qu’ils louent aux États-Unis. Cette situation géopolitique complexe pourrait avoir des conséquences dramatiques si les États-Unis décident de lancer des frappes contre les installations nucléaires iraniennes.
Les prochaines semaines seront donc cruciales pour l’avenir de la région. L’Iran a-t-il encore une chance de négocier un accord avec les États-Unis, ou les missiles américains vont-ils bientôt s’abattre sur ses installations nucléaires ? Seule l’histoire dira si les deux pays seront capables de trouver un terrain d’entente, ou si les tensions entre eux vont continuer à s’aggraver, avec des conséquences potentiellement catastrophiques pour la région et pour le monde entier.