Les marchés financiers dans la tourmente : le CAC 40 enregistre une troisième perte hebdomadaire consécutive
La semaine qui vient de s’écouler a été marquée par une forte volatilité sur les marchés financiers, avec des indices boursiers qui ont varié fortement à chaque nouvelle information. Le CAC 40, l’indice phare de la Bourse de Paris, a connu une séance en forme de montagnes russes, avec des hausses et des baisses successives qui ont finalement abouti à une troisième perte hebdomadaire consécutive.
La tendance du marché a été influencée par la situation géopolitique, en particulier par la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. La nouvelle surenchère douanière de Pékin, avec une surtaxe douanière de 125% sur les produits américains, a poussé le CAC 40 en territoire négatif. Cependant, les résultats des banques américaines, en particulier les déclarations des PDG de BlackRock et JPMorgan, ont de nouveau poussé la Bourse de Paris dans le rouge.
Les Bourses européennes se sont rapprochées avec hésitation de la zone d’équilibre, avec une inflation américaine qui s’atténue et des prix du pétrole en baisse. Cependant, le taux obligataire américain à dix ans continue de grimper, ce qui concrétise les craintes d’un désintérêt des actifs américains, voire d’une récession de la première économie mondiale.
Les principaux indices boursiers
Les indices boursiers ont varié de manière significative au cours de la semaine. Le CAC 40 a clôturé en baisse de 0,30% à 7 104,80 points, tandis que le SBF 120 a perdu 0,19% à 5 386,57 points. Le DAX, l’indice allemand, a chuté de 0,92% à 20 324,22 points, tandis que le FTSE 100, l’indice britannique, a gagné 0,64% à 7 960,91 points.
Les valeurs en vue
Le distributeur de produits pétroliers et producteur d’énergie renouvelable, Rubis, a été la valeur la plus performante du SBF 120, avec une hausse de 6,96% à 24,90 euros. Cette performance est due en partie à la montée au capital du concert familial Molis, qui détient désormais 9,37% des actions ordinaires et 9,18% des droits de vote de Rubis.
En revanche, le constructeur automobile Stellantis a enregistré la plus forte baisse du CAC 40, avec un recul de 3,91% à 7,66 euros. Cette baisse est due en partie à la publication de résultats décevants pour le premier trimestre, avec une baisse de 9% des facturations.
La citation du jour
"Je pense que nous sommes très proches, voire déjà en récession", a déclaré Larry Fink, le PDG de BlackRock, dans une interview chez CNBC. Cette déclaration reflète les craintes des investisseurs quant à l’impact de la guerre commerciale sur l’économie américaine.
L’agenda du lundi 14 avril
La première séance de la semaine prochaine sera marquée par les résultats trimestriels des entreprises. En France, les investisseurs scruteront incontestablement les chiffres de LVMH, tandis que de l’autre côté de l’Atlantique, ceux de Goldman Sachs sont attendus. Les droits de douane devraient toujours avoir une place prépondérante dans l’actualité boursière, alors qu’un "conseil des entreprises" est prévu ce lundi à Bercy pour échanger sur l’offensive douanière de Donald Trump.
La recommandation de la rédaction
Accor, le groupe hôtelier, fait partie des victimes des droits de douane américains, mais ce recul en Bourse ne l’empêche pas de poursuivre sa stratégie. Le groupe continue le développement de son réseau d’hôtels avec deux nouveaux accords essentiels pour son implantation en Inde. Nous recommandons aux investisseurs de suivre de près l’évolution de cette valeur, qui pourrait présenter des opportunités de croissance à long terme.
En conclusion, la semaine qui vient de s’écouler a été marquée par une forte volatilité sur les marchés financiers, avec des indices boursiers qui ont varié fortement à chaque nouvelle information. Le CAC 40 a enregistré une troisième perte hebdomadaire consécutive, mais les investisseurs doivent rester vigilants et suivre de près l’évolution de la situation géopolitique et de l’économie américaine. Les droits de douane devraient continuer à jouer un rôle important dans l’actualité boursière, et les investisseurs doivent être prêts à adapter leur stratégie en conséquence.