La lutte contre les transferts illégaux de devises à l’aéroport d’Annaba : une bataille de plus en plus intense
Les douaniers algériens sont de plus en plus vigilants, comme en témoigne l’interception d’une passagère à l’aéroport d’Annaba avec 23.000 € dissimulés sur elle. Cette affaire récente souligne l’importance de la lutte contre les transferts illégaux de devises, une problématique qui concerne non seulement l’Algérie, mais également d’autres pays du monde entier. Les autorités douanières sont déterminées à traquer sans relâche tout acte de transfert illégal de devises, dans le but de prévenir la fuite de capitaux et de protéger l’économie nationale.
L’aéroport d’Annaba, situé dans le nord-est de l’Algérie, est l’un des principaux axes de passage pour les voyageurs qui cherchent à quitter le pays avec des sommes importantes d’argent. Les douaniers y sont donc plus que jamais sur le qui-vive, avec des contrôles ciblés et des fouilles renforcées pour détecter les tentatives de sortie illégale de devises. Les résultats sont déjà probants, avec des saisies régulières de sommes importantes en espèces, dissimulées dans des valises, des colis postaux ou même sur le corps des passagers.
La Direction générale des Douanes a mis en place un dispositif de lutte contre les transferts illégaux de devises, qui repose sur une tolérance zéro face aux violations des lois de change. Les voyageurs ont ainsi l’obligation de déclarer toute somme supérieure à 1.000 € en espèces à leur entrée ou sortie du territoire, sous peine de saisie immédiate, de poursuites judiciaires et d’amendes lourdes. Les douaniers sont formés pour détecter les méthodes les plus utilisées par les fraudeurs, telles que la dissimulation corporelle, le double fond de valises et les colis postaux suspectes.
Les chiffres sont alarmants : des millions d’euros sont saisis chaque année dans les aéroports algériens, dont plus de 6,7 millions d’euros en 2024. Les destinations les plus ciblées par les fraudeurs sont la Turquie, les Émirats, la France et l’Espagne. Les méthodes les plus utilisées pour tenter de sortir illégalement des devises du territoire sont la dissimulation corporelle, le double fond de valises et les colis postaux.
La lutte contre les transferts illégaux de devises est une priorité pour les autorités algériennes, qui cherchent à prévenir la fuite de capitaux et à protéger l’économie nationale. Les douaniers sont donc déterminés à continuer leur travail de surveillance et de contrôle, pour-traquer sans relâche tout acte de transfert illégal de devises. Les voyageurs sont également appelés à respecter les lois de change et à déclarer leurs sommes en espèces, pour éviter les désagréments et les amendes.
Enfin, la question se pose : comment expliquer une telle hémorragie de devises ? Est-ce une fuite massive de capitaux ? Les experts estiment que la fuite de capitaux est un phénomène complexe, qui peut être causé par divers facteurs, tels que la crise économique, la corruption et la instabilité politique. La lutte contre les transferts illégaux de devises est donc un défi majeur pour les autorités algériennes, qui doivent trouver des solutions pour prévenir la fuite de capitaux et protéger l’économie nationale.
La bataille contre les transferts illégaux de devises à l’aéroport d’Annaba et ailleurs en Algérie est loin d’être gagnée, mais les autorités douanières sont déterminées à continuer leur travail de surveillance et de contrôle, pour-traquer sans relâche tout acte de transfert illégal de devises et protéger l’économie nationale. Les voyageurs sont également appelés à respecter les lois de change et à déclarer leurs sommes en espèces, pour éviter les désagréments et les amendes. Ensemble, nous pouvons lutter contre les transferts illégaux de devises et prévenir la fuite de capitaux, pour un avenir économique plus stable et plus prospère. La lutte contre les transferts illégaux de devises est un défi majeur, mais avec la détermination et la coopération de tous, nous pouvons y parvenir.