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Le marché des changes en Algérie est en proie à une véritable crise, avec des taux de change qui ont atteint des sommets inquiétants. Le 16 avril 2025, la ville d’Alger s’est réveillée sous une tension palpable, les cambistes affichant des tarifs qui font frémir les citoyens. L’euro, en particulier, a atteint un niveau record, avec 258 à 260 dinars à la vente sur le marché parallèle. Cette envolée des taux de change est directement liée à l’absence de mise en œuvre de l’allocation touristique promise par le gouvernement, soit 750 euros, qui devait être versée aux citoyens pour leur permettre de voyager à l’étranger.
Cette allocation, qui avait été annoncée pour mi-avril, n’a toujours pas été concrétisée, laissant les citoyens dans l’incertitude et les cambistes libre de spéculer sur les taux de change. Le résultat est un déséquilibre structurel des flux monétaires, avec des taux de change qui varient en fonction des rumeurs et des déclarations politiques. Le square Port-Saïd, à Alger, est devenu le véritable baromètre des taux de change en Algérie, avec des tarifs qui sont ajustés en temps réel en fonction des événements.
Les chiffres sont alarmants, avec des taux de change qui sont nettement plus élevés que les taux officiels affichés par la Banque d’Algérie. L’euro, par exemple, est vendu à 258 dinars, alors que le taux officiel est de 155 dinars. Le dollar américain est vendu à 241 dinars, la livre sterling à 306 dinars, et le franc suisse à 277 dinars. Ces écarts sont révélateurs d’un déséquilibre structurel des flux monétaires, qui a des conséquences néfastes pour les citoyens.
Les citoyens sont désemparés, car ils ne savent plus sur quoi compter. Les prix explosent, et les cambistes ajustent leurs tarifs en fonction des rumeurs et des déclarations politiques. Le marché des changes est devenu un véritable casino, où les spéculateurs font des fortunes en jouant sur les taux de change. Les citoyens, quant à eux, sont les principales victimes de cette situation, car ils sont obligés de payer des prix exorbitants pour acquérir des devises.
La situation est d’autant plus préoccupante que le gouvernement semble incapable de prendre des mesures pour endiguer la spéculation et stabiliser les taux de change. Les citoyens commencent à perdre confiance dans les institutions et dans la capacité du gouvernement à gérer la situation. Le marché des changes est en crise, et il est urgent que le gouvernement prenne des mesures pour y remédier.
Le taux de change est devenu un enjeu majeur pour l’économie algérienne, car il a des conséquences directes sur la vie des citoyens. Les importations sont devenues plus chères, ce qui a des conséquences sur les prix des biens et des services. Les exportations, quant à elles, sont devenues moins compétitives, ce qui a des conséquences sur la balance commerciale du pays. Le taux de change est donc un élément clé pour la stabilité économique du pays, et il est urgent que le gouvernement prenne des mesures pour le stabiliser.
En attendant, les citoyens algériens sont obligés de payer le prix de la spéculation et de l’incapacité du gouvernement à gérer la situation. Le taux de change continue de fluctuer, et les cambistes continuent de spéculer sur les taux de change. La situation est explosive, et il est urgent que le gouvernement prenne des mesures pour y remédier. Le taux de change est un enjeu majeur pour l’économie algérienne, et il est essentiel que le gouvernement prenne des mesures pour le stabiliser et mettre fin à la spéculation.
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