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Le Coq Sportif : un avenir incertain pour l’équipementier sportif historique
Depuis novembre dernier, le Coq Sportif, l’équipementier sportif emblématique, est en redressement judiciaire. Cette situation critique a suscité l’intérêt de plusieurs candidats à son rachat, qui ont déposé leurs offres avant la date limite de mardi soir. Deux consortiums sont désormais en lice pour reprendre la marque, qui devrait connaître son sort fin mai ou début juin, lorsque le tribunal de commerce de Paris rendra sa décision.
Le Coq Sportif, fondé en 1882, avait esperé tirer profit de sa participation aux Jeux olympiques de Paris 2024, en tant qu’équipementier de la délégation française. Cependant, cette vitrine mondiale n’a pas permis à la marque de renouer avec la réussite. L’entreprise est désormais endettée à hauteur de 60 à 70 millions d’euros envers des acteurs publics, ce qui a conduit le ministère de l’Économie à privilégier la préservation de l’empreinte de Romilly, où se trouve le site historique de l’entreprise, ainsi que des emplois qui y sont attachés.
Un consortium mené par Neopar, le "family office" de François-Denis Poitrinal, expert du capital-investissement, et le groupe américain Iconix, propriétaire des marques Umbro et Lee Cooper, est l’un des deux candidats à la reprise du Coq Sportif. Ce consortium est associé à des investisseurs tels que le milliardaire français Xavier Niel, Marc-Henri Beausire, le propriétaire actuel du Coq Sportif, et la famille Camuset, fondatrice de la marque. L’ambition de ce consortium est de "recentrer le Coq Sportif autour de son ADN de marque accessible et populaire et le déployer à l’international". Il prévoit d’injecter immédiatement 60 millions d’euros, sauvegarder le site historique de Romilly-sur-Seine et un maximum d’emplois.
En face, l’homme d’affaires franco-suisse Dan Mamane, connu pour avoir repris puis revendu Conforama en Suisse, aurait déposé une offre bénéficiant du "soutien des pouvoirs publics", selon les informations du journal Les Échos. Cette offre pourrait être perçue comme une alternative crédible à celle du consortium mené par Neopar et Iconix.
Le ministère de l’Économie a affirmé qu’il privilégierait la préservation de l’empreinte de Romilly et des emplois qui y sont attachés, ainsi qu’un "traitement équitable" de l’exposition financière de l’État. Cela laisse entendre que le gouvernement est prêt à soutenir une reprise qui garantirait la survie de l’entreprise et la protection des emplois.
Le Coq Sportif est une marque emblématique qui a fait partie de l’histoire du sport français. Son avenir est désormais incertain, mais les deux offres de reprise déposées laissent espérer une issue positive pour l’entreprise et ses salariés. Il reste à voir quelle sera la décision du tribunal de commerce de Paris et si le Coq Sportif pourra retrouver son envol.
La situation du Coq Sportif est symptomatique des difficultés que rencontrent Certaines entreprises françaises, qui peinent à rester compétitives dans un marché globalisé. La reprise de l’entreprise par un consortium ou un investisseur pourrait être une opportunité de redynamiser la marque et de lui permettre de retrouver son lustre d’antan.
En attendant la décision du tribunal de commerce, les salariés du Coq Sportif restent dans l’expectative, espérant que leur entreprise puisse continuer à produire des équipements de qualité et à soutenir les athlètes français. L’avenir du Coq Sportif est incertain, mais l’espoir est toujours permis. Les prochaines semaines seront décisives pour l’entreprise et ses salariés, qui attendent avec impatience la décision qui déterminera leur avenir.
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