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La métamorphose de Scarlett Johansson : de la comédienne à la réalisatrice
La Croisette de Cannes, c’est un peu comme un tremplin pour les stars du cinéma. Les projecteurs y sont toujours braqués sur les dernières tendances, les dernières créations, et bien sûr, les derniers talents en date. Et cette année, l’une des stars les plus en vue du festival n’est autre que Scarlett Johansson, qui vient présenter son premier long-métrage en tant que réalisatrice, Eleanor the Great. Une réalisation qui marque un tournant dans la carrière de l’actrice, qui avait déjà fait ses preuves comme comédienne à seulement 12 ans dans L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux.
Alors que les vents de mistral font rage sur la terrasse de l’hôtel Marriott, où Cédric Klapisch et son équipe donnent des interviews, Scarlett Johansson est installée dans un endroit plus abrité, avec une vue imprenable sur la mer. La star hollywoodienne, qui a fait ses débuts à l’écran il y a plus de deux décennies, semble avoir trouvé une nouvelle passion dans la réalisation. Et si Eleanor the Great est son premier film en tant que réalisatrice, on sent déjà que cela ne sera pas une pige.
Le film, présenté dans la sélection officielle du festival de Cannes (Un certain regard), est une véritable révélation. On y retrouve les accents des années 1990, époque où le cinéma américain produisait des œuvres plus intimistes, plus humaines, et moins axées sur les super-héros. C’est une époque que l’on croyait révolue, mais qui semble avoir inspiré Scarlett Johansson pour son premier film.
Eleanor the Great est avant tout un film d’actrice, mais pas dans le sens où on l’entend généralement. Ici, il s’agit d’un film où l’on sent l’amour des comédiens pour leur métier, pour les personnages qu’ils interprètent, et pour l’histoire qu’ils racontent. L’histoire d’Eleanor Morgenstein, une veuve de 94 ans qui vit en Floride, mais qui décide de retourner à New York après la mort de sa meilleure amie et colocataire, rescapée des camps de la mort. C’est une histoire poignante, drôle, et parfois bouleversante, qui met en scène une distribution exceptionnelle, menée par la géniale June Squibb.
Le scénario, sólidement charpenté, est le fruit d’un travail de longue haleine. Scarlett Johansson a pris son temps pour écrire et préparer son film, et cela se sent. Les dialogues sont vifs, les personnages sont bien campés, et l’histoire est prenante. On se laisse emporter par les aventures d’Eleanor, qui redécouvre la vie à 94 ans, et qui nous rappelle que l’âge n’est qu’un nombre.
Le passage de l’actrice à la réalisation n’est pas toujours aisé, mais Scarlett Johansson semblait destinée à faire ce métier. Son regard sur les comédiens, sur les personnages, est unique, et est certainement lié à son expérience en tant qu’actrice. Elle sait ce qu’il faut pour faire ressortir le meilleur d’un acteur, et elle sait comment créer une ambiance de travail propice à la créativité.
Le film, qui a nécessité plusieurs années de préparation, a finalement vu le jour, et il est clair que Scarlett Johansson a mis tout son cœur et son âme dans ce projet. Eleanor the Great est un film qui touche, qui fait rire, et qui fait réfléchir. C’est un film qui nous rappelle que la vie est belle, même à 94 ans, et que l’amour et l’amitié peuvent vaincre toutes les épreuves.
La présentation de Eleanor the Great à Cannes marque un tournant dans la carrière de Scarlett Johansson, et on ne peut qu’espérer qu’elle continuera à nous régaler de ses réalisations dans les prochaines années. Le cinéma américain a besoin de réalisatrices comme elle, qui osent prendre des risques, qui osent raconter des histoires qui comptent, et qui osent donner la parole à des personnages qui méritent d’être entendus.
En attendant, Eleanor the Great est un film à ne pas manquer, qui sera certainement l’un des films les plus talked about du festival de Cannes cette année. Alors, si vous avez la chance de pouvoir le voir, n’hésitez pas à vous laisser emporter par l’histoire d’Eleanor Morgenstein, et à découvrir le talent de Scarlett Johansson en tant que réalisatrice. Vous ne serez pas déçus.
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