Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale, a suscité des réactions en cascade dans le monde de la politique française après les annonces faites deux semaines après la mort tragique d’un adolescent de 15 ans à Viry-Châtillon, en Essonne. À droite, on dénonce le discours du ministre comme étant du « baratin » ou encore du « numéro de commentateur ». Le député non inscrit de l’Essonne Nicolas Dupont-Aignan a critiqué le discours de Gabriel Attal sur les réseaux sociaux en soulignant l’absence de véritables sanctions pénales pour les mineurs délinquants. Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, estime également que les mesures proposées par le gouvernement ne sont pas suffisantes et appelle à une révolution pénale plus radicale.
De son côté, le député Roger Chudeau du Rassemblement national a qualifié les mesures annoncées de « cosmétiques » et a critiqué le manque d’autorité. Marine Le Pen, en déplacement à La Réunion, a adopté un ton plus mesuré en attendant de voir les actions concrètes mises en place par le gouvernement. À gauche, les critiques fusent également. Sandrine Rousseau d’Europe Écologie Les Verts estime que le gouvernement stigmatise injustement la jeunesse, tandis que Paul Vannier des Insoumis dénonce les coupes budgétaires dans l’éducation.
Les réactions politiques se multiplient après les annonces de Gabriel Attal sur la sécurité dans les établissements scolaires. Certains députés socialistes critiquent le discours du ministre comme étant axé uniquement sur le durcissement des sanctions, sans prendre en compte les problématiques d’éducation et d’inégalités. Fabien Roussel du Parti communiste propose avec ironie d’instaurer des travaux d’intérêt général pour les ministres responsables du déficit budgétaire, soulignant l’importance de la justice dans la politique gouvernementale.
La mort tragique de l’adolescent à Viry-Châtillon continue de susciter des réactions passionnées dans le paysage politique français. Alors que le gouvernement tente de mettre en place des mesures pour améliorer la sécurité dans les établissements scolaires, les critiques fusent de toutes parts. La question de la délinquance des mineurs reste au cœur des débats, avec des positions souvent opposées entre la droite et la gauche. Gabriel Attal se retrouve ainsi au centre d’une polémique qui divise les acteurs politiques.