ANALYSE – Avant le début du sommet des Brics, sous la présidence du Kremlin, celui-ci a eu une réunion mardi avec ses homologues chinois et indien.
Spécial envoyé à Kazan
Dominée par les minarets de la grande mosquée Kul-Sharif, implantée au cœur d’un « kremlin » aux murs blancs, Kazan est plongée dans un silence de plomb. La circulation est quasiment inexistante dans le centre-ville; les policiers sont omniprésents. Les habitants ont été priés de rester chez eux pendant le déroulement, jusqu’à jeudi, de ce que les autorités présentent comme « l’événement diplomatique le plus important jamais organisé en Russie ».
Une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement ont commencé à arriver mardi sur les rives de la Volga pour un sommet des Brics que Vladimir Poutine entend exploiter pour contrecarrer tout isolement de son pays sur la scène internationale malgré la guerre en Ukraine, mobiliser ses alliés dans la lutte contre l’hégémonie occidentale et aspirer au leadership du « Sud global ».
Marathon diplomatique
Comme à chaque déplacement du président russe, l’internet est presque neutralisé dans…
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