REPORTAGE – Alors que le calme semble revenu, les tensions persistent et le climat reste tendu entre les manifestants en faveur des Palestiniens et les partisans de l’État hébreu.
Correspondant spécial à New York
Les étudiants se dirigent rapidement vers des bâtiments aux façades imposantes, se promènent le long des pelouses parfaitement entretenues ou révisent leurs leçons à l’ombre des tilleuls. Six mois après le démantèlement agité d’un camp de militants pro-palestiniens par la police de New York, une forme de routine s’est réinstallée à l’université Columbia. Mais malgré le calme apparent, cette période de tensions a laissé des séquelles.
Critiquée de toutes parts pour sa manière de gérer l’agitation, l’administration reste sur ses gardes. L’accès au campus, habituellement fréquenté par les habitants du quartier grâce à ses allées ombragées, est désormais limité aux seuls détenteurs de cartes magnétiques. Les agents de sécurité en uniforme bleu foncé sont omniprésents. « Notre université, autrefois ouverte sur le monde, est devenue une forteresse », se lamente Zareen Brown, étudiante en sciences politiques.
La pause estivale, bien qu’ayant apaisé la pression…
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