Point de vue – L’incapacité à s’entendre, la coalition au pouvoir a offert une vice-présidence et la présidence d’une commission à la gauche. Cette décision met en lumière la fragilité du « socle commun » composé de personnes qui ne cherchent pas à travailler en bonne intelligence.
En l’espace de deux semaines, le « socle commun », qui regroupe les partis du gouvernement Barnier, a donc perdu la présidence d’une commission et une vice-présidence de l’Assemblée nationale. Il serait plus exact de dire que la coalition au pouvoir a offert ces postes à la gauche, car ces résultats ne sont en aucun cas le fruit du hasard, mais plutôt le résultat d’un jeu dangereux pratiqué par des novices en politique.
Résumons. Un accord entre Gabriel Attal et Laurent Wauquiez a permis en juillet la réélection de Yaël Braun-Pivet et une répartition des postes institutionnels à l’Assemblée. L’arrivée d’Annie Genevard et d’Antoine Armand au gouvernement a remis en jeu deux postes. Wauquiez a alors proposé d’échanger une vice-présidence contre la présidence d’une commission. Proposition refusée par Attal.
Cela a entraîné une mise en garde du président du groupe Droite républicaine, qui a permis à la candidate de La République en Marche de se faire battre par une députée de La France Insoumise pour la présidence de la commission des affaires économiques. Ce qui s’est passé ce mardi ressemble à une forme de vengeance…
En définitive, cette crise au sein de la coalition au pouvoir démontre une incapacité à gouverner de façon cohérente et un manque de solidarité entre ses membres. Il est temps que les acteurs politiques se ressaisissent et mettent de côté leurs intérêts personnels pour travailler véritablement dans l’intérêt du pays. C’est en abandonnant les jeux de pouvoir et en privilégiant la recherche de solutions concertées que le gouvernement pourra retrouver la confiance des citoyens.