Sous la houlette du président de renom Jérôme Garcin, la 42ème édition du festival de Brive enregistre un engouement record. La petite ville de Corrèze se mue en capitale de la littérature et accueille les grands auteurs dans une effervescence sans pareille.
A Brive, c’est à la fin de la Foire du Livre que l’on peut réellement mesurer le succès de l’événement. Dimanche après-midi, quelques heures avant la clôture, la compétition fait rage entre Kamel Daoud, fraîchement couronné du Prix Goncourt avec son livre « Houris » chez Gallimard, et Christian Signol, un auteur local. Chacun d’eux totalise 900 ventes. Une élégante dame, derrière ses lunettes noires, parcourt les allées à la recherche du stand de Gaël Faye. Elle s’attendait à trouver le lauréat du Prix Renaudot mieux placé, mais celui-ci se trouve en bout de rang, au coin Grasset. Olivier Norek, lauréat du prix Jean Giono, et Miguel Bonnefoy, double récompensé par les prix Femina et de l’Académie française, se retrouvent quant à eux en tête des ventes avec respectivement 470 et 420 exemplaires écoulés.
Cette édition semblait pourtant mal engagée. Malgré l’arrivée du « train du cholestérol » qui transporte chaque automne le monde littéraire jusqu’à la Cité Gaillarde, la SNCF a dû annuler des liaisons ce week-end, causant des perturbations…
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