L’opération de redirection du trafic sur l’autoroute Est-Ouest vers les postes de péage de Mouzaia et de Khemis El Khechna, qui devait initialement avoir lieu les 23 et 26 novembre, a été reportée à une date indéterminée. La Gendarmerie Nationale a annoncé hier soir sur sa page Facebook Tariki que cette décision avait été prise.
« Nous informons les usagers de l’autoroute Est-Ouest que l’opération de redirection du trafic vers les postes de péage de Mozaïa et Khemis El Khechna, prévue pour les 23 et 26 novembre 2024, a été reportée à une date ultérieure », indique le communiqué de la GN.
Il est important de rappeler que le ministère des Travaux Publics avait précédemment annoncé que les travaux d’installation des systèmes de péage étaient dans leur phase finale et que la déviation du trafic vers ces postes était imminente. Cette annonce avait suscité diverses réactions, notamment en raison de l’interprétation erronée de certains usagers qui pensaient que le péage serait mis en place immédiatement.
Le ministère des Travaux Publics a tenu à clarifier que cette opération s’inscrivait dans le cadre des travaux d’entretien périodiques de l’autoroute et n’était en aucun cas liée au lancement d’un processus de péage. Le gouvernement a également affirmé à plusieurs reprises que le péage sur l’autoroute Est-Ouest n’était pas prévu à court terme.
Dans un communiqué, le ministère des Travaux Publics a précisé que le basculement de la circulation vers les postes de péage de Mouzaia à Blida et de Khemis El Khechna à Boumerdès faisait partie des travaux routiers d’entretien périodique. Il a également souligné que cette mesure n’était en aucun cas liée au lancement d’un péage sur l’autoroute Est-Ouest, car cela ne figurait pas dans les projets du gouvernement.
Il est intéressant de noter que l’idée d’instaurer un péage sur l’autoroute Est-Ouest n’est pas nouvelle. Sous l’ancien ministre des Travaux Publics, Abdelghani Zaalane, un tarif compris entre 1 et 1,50 DA / Km avait été évoqué. Les recettes de ce péage étaient censées financer l’entretien de cette infrastructure vitale.
En 2018, 48 postes de péage étaient en construction, mais le projet a été mis en pause en raison de retards dans la réalisation des équipements. Ces derniers mois, les travaux ont repris, alimentant les rumeurs sur une prochaine mise en service des péages. Cependant, le gouvernement a continuellement démenti ces informations.