La championne polonaise, numéro 2 mondiale, Iga Swiatek, a confirmé sa positivité au contrôle de la trimétazidine dans une vidéo postée sur son compte Instagram. Après avoir purgé une suspension d’un mois pour cette infraction, elle ne manquera pas l’Open d’Australie en janvier. Cette affaire a suscité de vives réactions, certaines dénonçant des inégalités de traitement. Comparé à d’autres cas, tels que celui de la patineuse russe Kamila Valieva suspendue quatre ans pour un incident similaire, la sanction de Swiatek semble légère.
Dans une longue vidéo en polonais publiée sur ses réseaux sociaux, la vainqueure de Roland-Garros a exprimé sa surprise et son anxiété face à cette situation. Elle a expliqué que sa mélatonine, dont elle avait besoin pour surmonter ses voyages, le décalage horaire et le stress lié à son travail, avait été contaminée par la trimétazidine. Cette substance inconnue pour elle a bouleversé sa vie, causant des nuits blanches et beaucoup de larmes. Son retrait du tournoi de Pékin pour « problèmes personnels » a également eu un impact sur sa place de n°1 mondiale, maintenant détenue par Aryna Sabalenka.
Malgré sa suspension jusqu’au 5 décembre et les incertitudes qui ont accompagné cette affaire, Swiatek garde espoir pour la saison à venir. Elle se concentre déjà sur 2025, date à laquelle elle espère revenir sur les courts proprement et sans problèmes. Cependant, elle reste sous la menace d’un appel de l’AMA ou de l’Agence polonaise antidopage (Polada) devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Cette affaire a secoué le monde du tennis, remettant en question les contrôles antidopage et la justice sportive. Certains estiment que des athlètes de renom bénéficient de traitements de faveur, tandis que d’autres sont punis sévèrement pour des infractions similaires. La transparence et l’équité dans les procédures antidopage restent des enjeux majeurs dans l’univers du sport de haut niveau.
Malgré les difficultés rencontrées, Iga Swiatek reste déterminée à prouver son innocence et à poursuivre sa carrière avec honnêteté et intégrité. Son histoire soulève des questions importantes sur la pression et les attentes qui pèsent sur les épaules des athlètes de haut niveau, ainsi que sur la manière dont la justice sportive doit être rendue de manière juste et équitable. Alors que la saison de tennis se termine, cette affaire restera probablement dans les esprits et fera l’objet de débats et de discussions au sein de la communauté sportive.