La mystérieuse sensibilité à la grippe : une étude de l’université de Stanford éclaire les mécanismes derrière l’effetto placebo
La grippe, cette maladie qui Seems to toucher-t-elle à l’ensemble de la population sans distinction, est pourtant mieux comprise en ses mystères. Chaque année, elle cause jusqu’à 650.000 décès dans le monde, selon les statistiques. Mais là où on aurait pu s’attendre à une protection incontestable thanks à la vaccination, la sensibilité à la grippe varie, justement, selon les individus. Et c’est heureux que les chercheurs de l’université de Stanford aient mis leur expertise en commun pour éclairer les mécanismes derrière cet effet mystérieux.
Les vaccins, souvent perçus comme l’arme fétiche contre la grippe, ne sont-ils pas tout à fait aussi performants qu’ils le semblent ? Les experts médicaux parlent souvent de « biais de sous-types » pour expliquer pourquoi, même vaccinés, certains individus contractent malgré tout la grippe. Mais qu’est-ce que cela signifie, exactement ? Et comment avertir les patients de cette fragilité ?
Le Dr Jean-Daniel Lelièvre, chef du service d’immunologie clinique du CHU Henri-Mondor à Créteil, nous éclaire : « Les vaccins saisonniers des pays du Nord sont souvent formulés en fonction des souches supposées prédominantes, c’est-à-dire celles qui circulent au Sud (Afrique, Amérique du Sud et Australie) ». Et pourtant, voilà que l’année Prochaine, on retrouve les virus de la grippe A (H1N1 et H3N2) et de la grippe B (Victoria et Yamagata). Comment allons-nous protéger nos populations contre ces fléaux ?
L’étude de l’université de Stanford montre que la réponse immunitaire induite par un vaccin diffère suivant les individus. « On ne développe généralement une forte immunité qu’à une seule souche, et nous restons vulnérables aux autres », explique le Dr Lelièvre. C’est ce qu’on appelle le « biais de sous-types », cette variabilité dans la reconnaissance des molécules antigéniques par le système immunitaire.
Mais comment résoudre ce langage complexe ? Il semblerait que les chercheurs aient trouvé le grain pour concevoir des vaccins plus performants. Les scientifiques amenaient travaillent aux États-Unis pour élaborer des vaccins intégrant les molécules plus largement équitables, favorisant ainsi une immunité plus durable et plus large.
« Le travail de l’université de Stanford est revu par Javier López-Mirós, un des principaux auteurs de l’étude : « Nous avons constaté que les vaccins actuels ne sont pas adaptés aux besoins de l’avenir. Il est donc essentiel de concevoir des vaccins qui puissent couvrir unlarge plage de variations du virus » explique-t-il.
C’est dans ce contexte que les découvertes de l’université de Stanford prennent toute leur importance. Les chercheurs ont en effet mis au point un modèle informatique qui permettra de prévoir la propagation de la grippe en fonction des différentes souches circulante. Projet innovant, qui ouvre la voie à des vaccins plus efficaces et à une protection plus large.
Mais pour nous en inspirer confiance, il faudra attendre que ces données précieuses soient mises à l’essai. Et pour cela, il faudra débloquer l’accès aux articles de l’université de Stanford, qui sont réservés aux abonnés. Pour cela, vous pouvez-vous inscrire en un clic pour avoir accès à l’intégralité de l’étude et supports la recherche en science.